Rentrée fiscale de 2018 à la DGI : Le code général des impôts à l’honneur

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La direction générale des impôts a organisé sa rentrée fiscale ce lundi 15 janvier 2018 à Ouagadougou. Elle en a profité pour faire le bilan de l’année 2017 et faire des projections pour l’année en cours.

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« Le code général des impôts, un outil de mobilisation des recettes fiscales », c’est sous ce thème que s’est tenue la rentrée fiscale de la direction générale des impôts (DGI) ce lundi 15 janvier 2018. Le directeur général des impôts, Adama Badolo, est revenu sur le bilan de l’année écoulée.

Il a affirmé que sur une prévision de 720 milliards de FCFA au titre du budget de l’Etat 2017, la DGI a recouvré 673 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 93%. Il a noté que c’est un accroissement de plus de 78 milliards de FCFA  par rapport à l’année 2016.

En 2018, selon la loi de finances, les prévisions de recouvrement s’élèvent à 918 milliards de FCFA, soit une hausse de 178 milliards de F CFA par rapport à celle de 2017.

« Le défi est immense et doit être relevé en grande partie grâce à une application efficace des reformes consacrées par le code général des impôts et une meilleure maîtrise du portefeuille des contribuables », a fait comprendre Adama Badolo.  

Ce qu’il faut savoir du code général des impôts

Le Burkina Faso s’est doté d’un nouveau code général des impôts (CGI). Adopté par l’Assemblée nationale le 20 décembre 2017, promulgué par le Président du Faso le 30 décembre, le CGI est en application depuis le 1er janvier 2018.

« Une évolution majeure qui couronne plus de 20 années d’efforts de l’ensemble des agents des impôts, pour offrir un outil simplifié et unifié en matière de fiscalité », a expliqué Adama Badolo.

Ce référentiel fiscal se veut un instrument de mobilisation des ressources domestiques, de promotion de l’entreprise et de protection du contribuable. Adama Badolo a rappelé que le CGI est une refonte qui n’induit pas une rupture avec l’ancien droit.

Des nouveautés y sont introduites, notamment la mise en place d’une fiscalité rentable et ouverte à l’investissement national et international. Egalement, la lutte contre le phénomène de la fraude et de l’évasion fiscale fait partie du CGI.  

Par ailleurs, le CGI est un outil de mobilisation des recettes fiscales à travers l’élargissement et la protection de l’assiette fiscale. Il s’agit de la création de nouveaux impôts à savoir la taxe sur les plus-values de cession de titres de sociétés, la taxe sur les emballages et sachets plastiques biodégradables et non biodégradables autorisés.

Aussi, le relèvement des tarifs d’impôts existants, comme le droit forfaitaire exigible lors de l’enregistrement des marchés exonérés et la taxe sur les produits du tabac qui est passée de 30 à 45%.

Pour l’exercice 2018, la DGI compte continuer l’extension du paiement électronique des impôts à travers les opérateurs de téléphonie mobile.

«  La DGI mettra en œuvre cette année un Open Office qui permettra aux contribuables de s’adresser à n’importe quel service des impôts pour le paiement de leurs impôts, quelle que soit leur direction de rattachement. L’opérationnalisation de la télé-déclaration et du télé-paiement restera notre challenge en 2018 », a conclu le directeur général des impôts.

Jules César KABORE

Burkina 24

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