Fonction publique hospitalière : Consultation à la Primature

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Le 19 décembre 2017, l’Assemblée Nationale a voté la loi sur la fonction publique hospitalière. Cette loi a pour but d’améliorer conséquemment le plan de carrière des agents de la santé, leurs conditions de travail et leurs rémunérations. Des difficultés subsistent car il n’y a pas de consensus sur le décret d’application. Ce mardi 16 janvier 2018, le Premier ministre et les différents syndicats de la santé ont entrepris des négociations.

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La fonction publique hospitalière vise à garantir la continuité des services de santé, la qualité des soins et l’obligation pour le personnel sanitaire d’offrir leur temps au service public. Egalement, permettre à l’amélioration du plan de carrière, des conditions de travail des agents de santé et la rémunération des agents de santé.

Ce mardi 16 janvier 2018, le gouvernement et les partenaires sociaux du secteur de la santé ont discuté sur l’opérationnalisation de la loi sur la fonction publique hospitalière. A l’issue de 3 heures de négociations, le ministre de la santé, Nicolas Méda, a fait comprendre que deux points ont été abordés. Il s’agit de la grille indiciaire et indemnitaire.

« Le gouvernement a fait des propositions et les partenaires sociaux ont fait des contre-propositions. Nous sommes arrivés à une étape des discussions pour lesquelles des calculs savants sont nécessaires pour savoir jusqu’où on peut aller »,  a-t-il fait savoir. « Les propositions du gouvernement ont besoin d’être introduites dans un cadre macroéconomique pour voir la soutenabilité budgétaire. Ce qui n’a pas été encore fait.

Peut-être des ajustements ont été jugés nécessaires et la prudence a souhaité que quel que soit l’accord, on voit comment cela puisse être possible durant le cadre du budget programme actuel », a-t-il expliqué. Il a également rassuré que d’ici jeudi, un point d’accord est possible avec les partenaires sociaux.

Les partenaires sociaux du secteur de la santé

Le Gouvernement et les syndicats du secteur de la santé n’arrivent pas à accorder leurs violons concernant la grille salariale et indemnitaire.  « Tant qu’il n’y a pas un  protocole signé, tout est possible. Pour le moment, il y a un blocage sur lequel on ne s’est pas entendu. Il est difficile d’apprécier quelque chose qui n’est pas acté. Parce que les débats ne sont pas finis. Les propositions faites par le gouvernement, au niveau des montants, il n’y a pas une grande différence.

C’est un problème d’échelonnement sur lequel, nous on n’est pas d’accord. Quand on discute cette année, on veut que les décisions prennent effet cette année », a estimé le secrétaire administratif du syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale, Amadi Konfé.

Dr Alfred Ouédraogo, le secrétaire général du Syndicat des médecins du Burkina, a expliqué que « nous avons avancé significativement sur les propositions faites par l’ensemble des syndicats ». Il a ajouté qu’il reste la question des procédures. « Pour un certain nombre d’éléments proposés par le gouvernement dont nous n‘avions pas discuté avant avec nos bases, il sied que nous repartions interroger notre base sur ces questions », a-t-il précisé.

Jules César KABORE

Burkina 24

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