Justice : Certificats de nationalité et casiers judiciaires, cibles du comité anti-corruption

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Au Burkina Faso, certains acteurs  de la justice sont épinglés dans des dossiers. Karfa Gnanou, président du bureau du comité anticorruption/justice et Droits humains (CAC/JDH) du ministère de la justice, a affirmé le mercredi 17 janvier 2018 qu’il fera un travail de documentation de ces situations afin de les acheminer vers les conseils de discipline pour des décisions à prendre.

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La corruption touche tous les secteurs au Burkina selon les  résultats de l’enquête du sondage  2016 du REN-LAC. La justice est classée sixième (6è) selon le degré de corruption perçu par les enquêtés. Le  ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique occupe le troisième rang du classement des entités les plus vulnérables aux pratiques corruptrices.

A la question de savoir si le comité anticorruption/justice et Droits humains (CAC/JDH) va se pencher sur les dossiers dans lesquels leurs collègues sont épinglés, le président du bureau du CAC/JDH répond par la négative. Karfa Gnanou affirme qu’il y a des structures qui font déjà leur travail à savoir le Conseil supérieur de la magistrature et les autres conseils de discipline (tout les corps qui sont aux niveaux du ministère de la justice ont des conseils de discipline). Selon lui, il appartient à ces conseils de discipline, « s’il y a à taper dans la fourmilière, de le faire ».

« Nous, nous ferons un travail de documentation de ces situations et les acheminer vers les conseils de discipline pour des décisions à prendre. Et comme nous l’avons indiqué, il ne s’agit pas que de sanctionner sur le plan disciplinaire, il y a également le volet pénal et éventuellement les juridictions compétentes sur le plan pénal pourront s’en saisir, les différents procureurs du Faso pourront s’en saisir », ajoute-t-il.

Selon les dires de Karfa Gnanou, la mission de son Comité sera de recevoir de nouvelles dénonciations, de nouvelles plaintes et déterminer de nouvelles zones à risque afin de réduire le temps d’obtention des certificats de nationalité ou pour des casiers judiciaires pour éviter de soudoyer un acteur de la justice pour les obtenir plus facilement.

Faciliter les procédures en travaillant sur les goulots d’étranglement est l’aspect sur lequel travaillera le CAC/JDH. Le président Karfa Gnanou ajoute que son objectif est de faire en sorte que les pratiques anti-déontologiques qui sont contraires à l’éthique puissent être endiguées.

Saly OUATTARA

Burkina24

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