Campagne cotonnière : L’ODJ incrimine l’engrais

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Les sections ODJ (Organisation démocratique de la jeunesse) appellent les cotonculteurs à ne pas rembourser les prêts engrangés pour la campagne cotonnière 2017-2018.

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La campagne agricole n’a pas bien atteint les résultats cette année et tous se l’accordent. La pluviométrie y est pour quelque chose. Mais les sections ODJ des provinces de la Léraba, de la Comoé, du Kénédougou, du Tuy, du Houet, du Poni, du Ioba, de la Bougouriba, du Noubiel, des Balé, des Banwa, du Nayala, du Sourou, du Mouhon et de la Kossi, ont ajouté le mauvais engrais qui a été fourni aux cotonculteurs. Elles l’ont fait savoir ce 30 janvier 2018 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse.

La pluviométrie a été mauvaise,  reconnait le secrétaire général adjoint de la section provinciale du Tuy, Adama Camara. « Mais il y a eu ce problème d’engrais. Cette année, on a eu une très bonne pluviométrie mais il y a le problème d’engrais qui s’est posé et qui a fait que la production n’a pas donné», défend-t-il.

 « Comme on partage les bénéfices ensemble, on doit donc supporter les pertes ensemble ! Les paysans producteurs de coton ne doivent pas être les seuls à supporter les conséquences catastrophiques de la campagne. Tous les acteurs de la filière doivent supporter les charges, d’où l’annulation pure et simple des dettes de cette campagne cotonnière 2017-2018 pour cause de force majeure »,  a annoncé Adama Camara dans la lecture de leur déclaration liminaire.

A l’en croire, le nouvel engrais qu’ils ont reçu  n’est pas de bonne qualité. « Depuis 20 ans que je cultive le coton, c’est la première fois que je vois que les producteurs se plaignent que l’engrais est de mauvaise qualité. D’habitude, l’engrais est de bonne qualité, c’est le prix qui est cher. Mais le bon engrais et le mauvais sont au même prix, 15 000 F CFA le sac ».

Le porte-parole des sections ODJ citées plus haut, Adama Camara, a également émis le souhait d’un dédommagement au cas où les intrants s’avèreraient de mauvaise qualité.  Emettant des réserves sur le rapport d’analyse d’échantillon d’engrais commandité par  le fournisseur AGRO PRO sans l’implication des experts de la SOFITEX et de l’UNPCB, les conférenciers ont évoqué la nécessité de faire une contre-expertise. « Quand les résultats de la contre-expertise vont montrer que l’engrais est de bonne qualité, nous allons rembourser et si c’est négatif,  nous n’allons pas rembourser », prévient Adama Camara.

Les sections ODJ ont lancé un appel à la justice pour qu’elle « donne une suite judiciaire aux rapports de l’ASCE-LC sur l’UNPCB où des milliards sont détournés par des dirigeants, dont certains sont toujours dans les instances actuelles de l’UNPCB ».

Irmine KINDA

Burkina24

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