Attaque de Baraboulé : Les deux policiers reposent au cimetière de Gounghin

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Les deux policiers tués le 29 janvier 2018 lors d’une attaque dans le Soum, sur l’axe Baraboulé-Pétégoli, ont été conduits à leur dernière demeure au cimetière de Gounghin à Ouagadougou.

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L’assistant de Police adjoint Karim Soulama, né le 31 décembre 1990 à Banfora. Il était marié et père de deux enfants respectivement de 5 ans et de 5 mois. Il totalisait 30 mois et 19 jours de service effectif. Et, l’assistant de Police stagiaire Yacouba Ganamé, né le 22 mai 1995 à Mangodara. Il comptabilisait 6 mois 14 jours de service à la Police Nationale.

Les deux policiers en service au commissariat du district de Baraboulé, dans la province du Soum, ont trouvé la mort, au matin du lundi 29 janvier 2018. Ils étaient sortis pour une mission de sécurisation lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade tendue par des individus armés, sur l’axe Baraboulé-Pétégoli.

Ce mercredi 31 janvier 2018, les deux éléments de la sécurité ont été conduits à leur dernière demeure au cimetière de Gounghin. Le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, a fait comprendre que « nous avons perdu deux jeunes combattants qui sortent de notre effectif définitivement ».

Yaya Soulama, le grand frère de Karim Soulama

La délégation gouvernementale a rencontré les parents des défunts. Certains membres des familles ont profité poser des doléances. Yaya Soulama, le grand frère de Karim Soulama, a fait comprendre que l’on n’est jamais content de la perte humaine.

« Dans la vie, quand on choisit un corps, il y a ses risques. C’est en voulant servir la nation qu’ils sont morts. Nous prions Dieu, qu’il puisse les recevoir dans son royaume et que leurs âmes puissent reposer en paix », a-t-il fait savoir. 

L’attaque des commissariats de Police de districts de Baraboulé et de Tongomayel dans la nuit du 27 au 28 février 2017 avait enregistré un blessé par balle et des dégâts matériels.  Selon Yaya Soulama, c’était la femme de son frère Karim qui a pris la balle à l’épaule. A l’écouter, la femme trimbale toujours la balle sans aucune prise en charge. Avant l’inhumation, les deux policiers ont été élevés à la médaille d’honneur de la Police Nationale à titre posthume.

Jules César KABORE

Burkina 24

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