« Fonds jeune création » pour booster le cinéma en Afrique francophone

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573 000 euros est le montant mis à la disposition de Ouaga Films Lab pour soutenir la jeune création cinématographique et audiovisuelle dans les pays francophones de l’Afrique subsaharienne et de Haïti. L’information a été donnée à la presse et aux acteurs du cinéma ce vendredi 2 février 2018 à Ouagadougou.

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Ce fonds d’aide à la création cinématographique, sous l’initiative d’une dizaine d’institutions européennes et canadiennes, vise à soutenir l’émergence des jeunes auteurs, les écritures propres aux pays d’Afrique francophones.

Ces aides sont d’ordre numéraire ou en nature  en fonction des étapes de la production. Ce sont notamment le soutien au développement des projets sous forme de prise en charge complète des frais de participation des auteurs ou producteurs à des ateliers, formations ou résidences d’écriture.

L’aide à la production quant à elle, est accordée sous forme de subvention la première année, puis remboursable sous condition par la suite.

Le troisième volet concerne essentiellement des accompagnements en post-production tels des  prestations techniques.

Les projets attendus sont les « jeunes créations francophones » notamment le premier ou deuxième long métrage, les documentaires, séries télévisuelles et des contenus web, des projets de films ancrés localement, propres aux différents territoires d’Afrique.

Magalie Armand, coordinatrice du fonds.

« Le terme jeune création renvoie à l’expérience et non à l’âge du porteur de projet », précise Magalie Armand, coordinatrice du fonds.

Puis elle poursuit pour donner les critères d’éligibilité. « Il faut avoir au moins un court métrage, puis il faut être un binôme, c’est-à-dire, un réalisateur-un producteur pour la phase de la production. Il faut être aussi originaire et tourner dans un pays de l’Afrique subsaharienne francophone et Haïti ».

Néanmoins, ajoute Moussa Sawadogo, directeur artistique de Ouaga Film Lab, le laboratoire de développement et de coproduction de films, la structure de gestion du fonds, « sont éligibles, ceux qui ont déjà fait deux courts métrages, et même que des films de 52 minutes deux fois sont éligibles. Les 52minutes ne sont pas considérés comme des longs métrages ».

Moussa Sawadogo, directeur artistique de Ouaga Film Lab, la structure de gestion du fonds jeune création francophone

Pour cette première expérience, le fonds est d’un montant de près de 376 millions de F CFA assurés par le Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC), la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Film Fund Luxembourg, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), Téléfilm Canada, TV5 monde, Orange ,

France Télévisions, SACD France, SACD Canada et la SACD Belgique, dont l’objectif est de « soutenir la langue française comme outil de création et de promotion de diversité culturelle dans les pays d’Afrique Francophone».

Par conséquent, l’on peut bénéficier de l’aide plusieurs fois aux dires toujours du gestionnaire du fond. « Si on dépose son dossier cette année dans le volet développement, l’année prochaine on peut postuler dans la catégorie production et l’année d’après encore en post-production. Le fait d’être élu dans une étape n’empêche pas d’être dans un autre volet à la prochaine commission ».

Toutes les soumissions se font en ligne  à l’adresse www.jeunecreationfrancophone.org. Les dossiers physiques déposés au siège de Ouaga film Lab ne seront pas pris en compte. La date limite de réception des dossiers est fixée au 1er mars 2018.

 Revelyn SOME

Burkina24

 

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