Burkina : Ouverture du procès sur le putsch de Diendéré et compagnie

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Le procès du putsch de septembre  2015 s’est ouvert ce 27 février 2018 à Ouagadougou.

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Regardez l’arrivée des accusés. Cliquez ici

Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé et 82 autres accusés comparaissent ce 27 février 2018 devant le tribunal militaire pour répondre des faits reprochés à eux et commis pendant le putsch du 16 septembre 2015.

Forme

C’est peu avant 8h que le cortège transportant les accusés, sous forte escorte sécuritaire, est arrivé à la salle des banquets de Ouaga 2000 où le procès a été délocalisé. 

Débuté à 9 heures ce mardi 27 février 2018, l’audience a été suspendue après des « observations préliminaires » soulevées par les avocats de la défense et l’épuisement de la liste des généraux éligibles en qualité de juges assesseurs.

La loi stipule que pour être juges assesseurs, ces derniers doivent être de grade supérieur ou plus ancien dans le même grade que l’accusé.

Les généraux Brice Bayala, Ali Traoré et Ibrahim Traoré ont été récusés car étant sur la liste des témoins produite par le général Diendere, accusé. Le général Kouamé Lougué a également été récusé sur suspicion des avocats de la défense. Seul le général de division Robert Djiguimde a été autorisé à siéger.

Devant être trois, pour l’heure c’est un seul juge assesseur qui est retenu. Le parquet a requis que le président nomme des juges de grades inférieurs.

Sur les « observations préliminaires », les avocats de la défense ont exposé un problème sur la constitution de la juridiction. Ils la trouvent illégale, ce qui n’est pas de l’avis des avocats de la partie civile et du parquet militaire. C’est sur ces discussions que la séance été suspendue à 12h 05.

Pour ce premier jour, on note 84 accusés dont 4 absents et 9 fugitifs, 304 parties civiles. Le parquet militaire a demandé le rajout de 40 autres. Par ailleurs, l’Etat burkinabè s’est constitué partie civile.

Les avocats de la défense se retirent

La séance qui avait été suspendue à 12h 05 a repris vers 13h. Mais les avocats de la défense se sont toujours attaqués à la légalité du tribunal.

Le décret pris portant renouvellement des membres du Tribunal a été publié le 22 février 2018. Selon les textes, le décret entre en vigueur 8 jours francs à partir de la date de publication dans le Journal officiel. Ce qui n’a pas été le cas selon le conseil de la défense.

Le président du Tribunal était décidé à poursuivre la constitution du tribunal avec la désignation des deux juges assesseurs, mais les avocats se sont retirés à 14h 30 pour protester.

La séance a été suspendue 5 minutes après par le président du tribunal. Pour le moment, aucune date de reprise n’a été délivrée.

 

Regroupés en association, les blessés et les parents des victimes, munis de banderoles, étaient présents pour se faire entendre.

https://www.facebook.com/Burkina24/videos/1646282282114890/

Un dispositif sécuritaire a été érigé à environ de 200 mètres de la salle d’audience. La presse burkinabè, qui espérait faire une retransmission en direct du procès, a été contrainte de réduire ses ambitions, tout appareil de prise de vue et d’enregistrement sonore ayant été interdit dans la salle d’audience.

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Rédaction B24

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2 commentaires

  1. Bravo !! Le procès qualifié d’historique va commencer ou à déjà commencé. Il va se dérouler comment ?? Il va finir quand ?? Dienderé sous_entend Blaise, zida, François, des premiers ministres,le rsp…!!??

  2. Dans quel pays sommes-nous? tyrannique, totalitaire ou démocratique?
    <<la charge retenue contre l'accusé c'est quoi? " atteinte à la sureté de l’État, trahison , crime, séquestration,.. donc il est reproché à l'accusé d'avoir trahi la nation. Pour nous, la nation doit être prise à témoin et le procès diffusé en direct via les médias (radio, TV) afin que où qu'il soit (village, ville, …) , chaque citoyen puisse suivre le procès car tout procès est public et c'est un droit. Pourquoi en empêcher la diffusion??? la mascarade!!! ne pas dire le droit!!! le mouta-mouta!!!

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