Burkina : Focus sur les droits au logement et à l’alimentation

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Partis du constat que « la sécurité sociale n’est pas une garantie pour de nombreux Burkinabè », les élus du groupe parlementaire Burkindlim en font l’objet de réflexions durant 48 heures dans le cadre des premières journées parlementaires.    

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Estimant que « les droits sociaux se trouvent menacés du fait de nombreuses pesanteurs » et que « ne pas en parler, c’est simplement occulter les préoccupations de l’heure »,  les élus du MDA, NTD, PAREN, PDS/Metba, RDS et UNIR/PS jugent « impérieux » que le débat soit posé par les représentants du peuple qu’ils sont. Ils effectuent actuellement « une immersion » de 48 heures pour ces droits à travers le thème « Etats de lieux des droits sociaux : cas du droit au logement et du droit à l’autosuffisance alimentaire ».

Du logement. « La problématique du logement se pose avec acuité dans les centres urbains où la spéculation autour de la terre a atteint un paroxysme décadent » à tel point que «  dans nos périphéries urbaines, les quartiers dits ’’non-lotis’’ illustrent à souhait le déficit en logements décents », pose Lankoandé Emmanuel, élu du Nouveau Temps pour la démocratie (NTD) et président du groupe parlementaire Burkindlim. La situation non solutionnée et qui perdure fait du droit au logement « un véritable boulet au pied des gouvernements successifs »,  laissant libre cours à « des spoliations au profit d’une horde d’affairistes ».

Alimentation. « La situation sans être alarmante est préoccupante », faisant ainsi du droit à l’autosuffisance alimentaire un « sujet à caution dans notre pays » note le président du groupe. Les estimations quant à elles font état de plus de 25 milliards de F CFA à dépenser pour procurer environ 95 000 tonnes de vivres en réponse au déficit céréalier de 18 provinces du pays. Ces élus du peuple prévoient de réfléchir à comment s’assurer de la qualité de la saison hivernale soumise à une pluviométrie des plus capricieuses du fait du changement climatique de même qu’à comment allier les cultures de contre-saison aux récoltes classiques pour juguler les crises alimentaires.

« Il suffit de vivre au Burkina pour voir que ce sont des thèmes qui inquiètent beaucoup les Burkinabè », a commenté le député Aziz Daillo du PDS/Metba. Et pourtant, se réfère-t-il, « des promesses sont faites par-ci par-là ». Et avec « beaucoup » de programmes étalés sur plusieurs années sans résultats probants, il sied selon l’élu de poser les bonnes questions, y réfléchir, interpeller, attirer l’attention du gouvernement pour que ces problématiques soient solutionnées. 

 « Le thème que vous avez choisi est bien à propos dans la mesure où nous savons très bien que le Burkina Faso est confronté au problème alimentaire en ce moment », a relevé le député Tapsoba Alexandre, représentant du groupe parlementaire MPP. Tous attendent des 48 heures de réflexions « des propositions pertinentes » et « suffisamment fructueuses » à transmettre au gouvernement parce que « s’alimenter et se loger sont des préalables à l’épanouissement de tout être humain ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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