Terrorisme : « Aucune capitale n’est à l’abri » (Maman Sambo Sidikou)

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Le Secrétaire permanent du G5 Sahel ou « G5S », Maman Sambo Sidikou était chez le Président du Faso, Roch Kaboré, le lundi 5 mars 2018. Il a salué le professionnalisme des forces de défense et de sécurité du Burkina face à la double attaque de Ouaga, parce que, dit-il,  « les dégâts auraient pu être beaucoup plus colossaux ».

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Cette visite intervient trois jours après les attaques terroristes de l’état-major général des armées du Burkina et l’Ambassade de France au Burkina occasionnant huit (08) décès dans les rangs des Forces de défense et de sécurité. Huit assaillants ont également été neutralisés.

Maman Sambo Sidikou est venu, au nom du G5 Sahel pour « dire (sa) solidarité avec le peuple du Burkina ».  A travers le Burkina, affirme-t-il, « c’est chacun d’entre nous, chacun de nos pays du G5 et au-delà qui a été attaqué ».

Selon le secrétaire permanent du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, les événements du vendredi 2 mars 2018, montrent un degré de sophistication « qui nous rappelle qu’il y a une internationale du terrorisme à laquelle il faut faire face. Derrière, il y a des artificiers, il y a des professionnels qui embrigadent ».

Il préconise, dans la lutte contre le terrorisme, de travailler pour plus de coordination des forces de défense et de sécurité en matière de renseignements. Dans cette veine, des instruments « sont en train d’être mis en place au niveau du G5 Sahel, confie Maman Sambo Sidikou et, il faut accélérer cela ».

Sur la menace qui est réelle, le visiteur du jour est catégorique : « Aucune capitale n’est à l’abri » et poursuit-il, « je pense que le message que les terroristes sont en train de nous envoyer, c’est « nous allons porter la guerre dans vos capitales« . Il faut se préparer à cela ».

C’est Ouagadougou aujourd’hui, dit-il, ce sera ailleurs après-demain. Ils frapperont partout où il y a une porte d’entrée, avertit Maman Sambo Sidikou. « Chez moi au Niger, indique le secrétaire permanent, le lézard entre quand il voit une fissure dans le mur. Il faut qu’il n’y ait pas de fissure. Il ne faut pas se faire d’illusions, personne n’est à l’abri ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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