Le MASA réfléchit à la conquête du marché mondial

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Le Marché des arts du spectacle d’Abidjan (MASA) n’a pas mobilisé que les artistes. L’engouement suscité par l’évènement se traduit également à cette 10ème édition par le nombre important de rencontres professionnelles programmées durant le festival. Outre le thème central de la 10ème édition MASA « Quel modèle économique pour le marché des arts de la scène ?», douze rencontres au total intéresseront professionnels, journalistes et festivaliers. Parmi elles,  la table ronde animée par l’Institut International du théâtre (IIT) ce lundi 12 mars 2018 autour du thème « Le Marché des arts du spectacle dans le monde».

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Le MASA est un rendez-vous important pour les créateurs africains qui trouvent là une plateforme pour faire valoir leur talent et un potentiel marché pour tisser des liens ou vendre leurs produits artistiques aux acheteurs, promoteurs et programmateurs de spectacles venus du monde entier.

Par conséquent, il se présente comme une belle opportunité pour l’Institut International du Théâtre (IIT), la plus grande organisation mondiale des arts de la scène en provenance de tous les continents, pour parler de la problématique du marché des arts.

La table  ronde que l’institut a organisée sur les marchés des arts du spectacle dans le monde vise à offrir une opportunité d’information et d’ouverture au monde, aux artistes du spectacle africains et à leurs produits.

 Les éminentes personnalités en provenance des Amériques, de l’Asie et du Pacifique, du Monde Arabe, de l’Europe et de l’Afrique, ont donc partagé leurs expériences et échangé sur les possibilités de promouvoir les arts du spectacle africain dans le monde.

Mais auparavant, le professeur Lupwishi MBUYAMBA, directeur exécutif de l’observatoire de politique culturelle en Afrique, dans son discours a montré que les arts de la scène ont une rentabilité évidente. Même si l’Afrique a ses expériences, le marché continental ne dispose pas de statistiques qui prouvent sa vitalité. Des difficultés existent aussi pour le développement de ce marché africain, le manque d’infrastructures, la professionnalisation des acteurs.

Ainsi, il prend l’exemple du carnaval au Brésil et le festival de musique de Strasbourg qui ont la capacité d’un spectacle bien fourni de façon professionnelle, magistrale et peuvent faire ressortir des recettes sur le plan économique.

«En 2006, le festival de musique de Strasbourg a produit comme recettes, 24 millions 25 mille euros et en plus de 6 millions 31 milles euro en revenu intérieur représentant les royalties et les droits sans compter les recettes complémentaires que font les hommes d’affaires autour de ce festival.

A Salvador de Bahia au Brésil, le carnaval est devenu la raison de vivre de toute la ville. La même année, le carnaval a investi la ville de Braya. 227 troupes, 11 750 artistes et professionnels et occasionnels, 169 000 travailleurs, 2 500 journalistes qui couvrent l’évènement et on est arrivé à un bilan de 94 millions de dollars », explique-t-il.

Pour lui, ce qui manque en Afrique, ce sont les évènements et les lieux de références. Mais des espoirs existent. Des organes qui permettent la circulation des artistes existent au Maroc, les grands ensembles régionaux l’UEMOA et la CEDEAO pourraient être exploités pour la création d’un marché commun.

Revelyn SOME

Burkina24

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Un commentaire

  1. Article intéressant et documenté.
    La vulgarisation de l’art africain est d’abord une question de médiation et de médiatisation qui passe inéluctablement par la presse.

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