Hunger Free World : Pour que chaque Burkinabè mange à sa faim

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Mener un plaidoyer pour que le droit à l’alimentation soit inscrit dans la constitution de la Ve République, c’est l’objectif que poursuit l’ONG Hunger Free World qui a rendu visite au Moogho Naaba ce mercredi 4 avril 2018 afin de demander son soutien.

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« Le droit à l’alimentation adéquate est réalisé lorsque chaque homme, chaque femme et chaque enfant seul ou en communauté avec autrui a accès à tout instant, physiquement ou économiquement à une alimentation adéquate ou aux moyens de se la procurer ». C’est le leitmotiv de l’ONG Hunger Free World (HFW).

Dans la matinée du 4 avril 2018, une délégation de HFW a été reçue en audience chez le Moogho Naaba. Audience durant laquelle HFW a demandé le soutien de Sa majesté le Moogho Naaba dans son plaidoyer pour que le droit à l’alimentation fasse partie intégrante de la Constitution de la Ve République.

Selon le chargé de plaidoyer à HFW Frédéric Ilboudo, « on a des craintes que la Constitution ne soit pas adoptée, comme il se peut qu’elle soit adoptée à moitié. On n’en sait jamais. Mais nous, on est engagé.  C’est pour cela qu’on est venu demander l’engagement de Sa majesté le Moogho Naaba ».

Moyen de pression

De son avis, il y a un vide juridique dans la mesure où le droit à l’alimentation n’est pas reconnu dans la constitution. « C’est vrai que l’Etat fait des efforts pour que le Burkinabè mange mais ce n’est pas un droit. Quand la constitution sera adoptée avec le droit à l’alimentation à l’intérieur, ça devient un droit et tout Burkinabè pourra revendiquer ce droit », ajoute-t-il.

Pour HFW, l’intégration du droit à l’alimentation dans la constitution changera la vie des populations dans la mesure où cela constituera pour ces derniers un moyen de pression.  

Frédéric Ilboudo souligne également que « manger à sa faim ne veut pas dire donner à manger. C’est créer les conditions pour que chaque Burkinabè puisse pouvoir s’alimenter dans la dignité ».

Par ailleurs, il tient à pointer du doigt les sociétés immobilières qui, de son avis rachètent les terrains, empêchant les paysans de jouir de leurs terres. Il cite ainsi les articles 25 et 26 de l’avant-projet de la Constitution de la Ve République qui prône la protection du secteur agro-sylvo-pastoral.

HFW interpelle de ce fait, les autorités à œuvrer de sorte que les paysans aient des terres pour cultiver.

Priscille Jinette BANSE (Stagiaire)

Burkina 24

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