Marche du 5 avril : Trois associations s’en démarquent

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Le collectif pour le droit au logement qui tient sa marche meeting  le 5 avril 2018 sur le foncier est divisé en deux camps. Un groupe est monté sur son cheval de bataille. Un autre par contre, attend d’abord les résultats de l’apurement du passif avant de se prononcer. Ce groupe l’a fait savoir à la veille de la marche.

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Des audits sur les opérations de lotissement avec les associations de lutte pour la défense du droit au logement, mettre fin aux activités des sociétés immobilières, l’investissement de l’Etat dans la construction des logements sociaux au profit de la population démunie, mettre fin au projet de création de bidonville, tels sont, entre autres, les revendications du collectif pour le droit au logement.  

Le ministre en charge de l’habitat, Maurice Bonanet, a fait savoir que c’est un déficit d’information. Selon lui, des actions sont en cours qui vont prendre en compte l’ensemble de la plateforme. Malheureusement la proposition du ministre ne convient pas à tous les membres de la coalition, d’où, la tenue mordicus de la marche meeting prévue demain 5 avril 2018.

Cependant, si un groupe est pour la tenue de la marche, un autre ne l’est pas. Et ce dernier composé du mouvement de solidarité pour le droit au logement, dirigé par Seydou Traoré et l’association NAMANGB-ZANGA, qui a à sa tête Maturin Nikiema, et de l’association KISWENSIDA, se démarque de cette marche. Pour ce groupe, ils disent connaitre et respecter les textes et lois qui régissent le foncier du Burkina et à cet effet attendent les résultats de l’apurement du passif avant de savoir quelle posture adopter.

 « La CCVC (Coalition Contre la Vie Chère) a le droit de revendiquer, (…) mais cela m’étonne  que la CCVC s’occupe des droits sociaux et économiques des zones non loties depuis sa création (…). Je ne suis pas contre la CCVC. Je suis contre leur idéologie. Je suis contre leur façon de contredire l’autorité. S’il y a bien une personne qui contredit l’autorité, c’est le mouvement de solidarité pour le droit au logement, nous sommes allés en prison pour cela »,  n’a cessé de répéter Seydou Traoré.

En conclusion, les trois mouvements à savoir, le mouvement de solidarité pour le droit au logement, l’association NAMANGB-ZANGA et  KISWENDSIDA se sont démarqués et ont ainsi appelé leurs militants à en faire de même. Ils rassurent en disant que si les résultats de l’apurement du passif ne leur sont pas favorables, ils marcheront contre cela.

Irmine KINDA

Burkina24      

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