Coupe de la cohésion : Les policiers de Bogodogo remportent la première édition

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Pour « plus de cohésion entre les policiers », le commissaire central de la ville de Ouagadougou a opté pour le sport roi version Maracaña. Le tournoi débuté le 7 avril 2018 a été remporté ce 12 mai 2018 par le commissariat de l’arrondissement de Bogodogo. Mais pour les organisateurs le plus important n’est pas la victoire. Il se situe ailleurs.

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« Très comblé » ! C’est par ces mots que le commissaire principal de police Sankara Bonswendé, commissaire central de la capitale a décrit le sentiment qui est le sien à la fin du tournoi remporté par le commissariat de l’arrondissement de Bogodogo (sud de la ville) face à celui de Nongrmassom (nord de la ville).  Et pour cause ! « La cohésion s’est renforcée, se réjouit-il. Il y a des gens qui ne venaient au commissariat que lorsqu’on les appelait pour des missions mais cette fois-ci, ils sont venus pour s’amuser. J’ai vu dans les visages que chacun se sentait chez lui. C’est le plus important » à ses yeux.

L’appréciation a été la même de la part du supérieur hiérarchique, le directeur général de la police nationale, le contrôleur de police Kienou Jean Bosco. Lui fera recours à Pierre de Coubertin, pédagogue et historien français, fondateur des Jeux olympiques modernes pour qui, « le sport fait partie du patrimoine de tout homme et de toute femme et rien ne pourra jamais compenser son absence».

Le directeur général de la police nationale (DGPN) qui voit dans le sport un facteur de cohésion, d’union, une pratique qui a véritablement  quelque chose de rassembleur, a partagé ce qu’il pense au fond de la tenue du tournoi. « L’essentiel ici n’est pas de gagner. L’essentiel, c’est de participer », a formulé le DGPN.

Les journalistes en vert ont perdu le match de levée de rideau contre la hiérarchie policière en bleu

Les journalistes ont perdu contre la hiérarchie policière 

La finale qui a opposé les commissariats d’arrondissements de Bogodogo et de Nongrmasson a été précédée d’un match de levée de rideaux entre des journalistes et des commissaires de police. Score final à l’issue des 40 minutes de jeu, 1-0 en faveur de la hiérarchie policière.  

Seydou Yaro est journaliste à la radio Oméga. Entraineur de l’équipe de la presse, il justifie la défaite. « Je suis coach à Oméga. Aujourd’hui, il y avait un mélange de certains éléments que je ne maîtrisais pas trop. C’est ce qui a fait. Si c’était uniquement avec mon équipe de la radio, je savais quelle tactique poser pour pouvoir vaincre ». Qu’à cela ne tienne. Tout comme les organisateurs, le score de la rencontre importe peu pour lui comparativement à « l’esprit (qui) est à saluer ». « Mettre en compétition la presse et la police, c’est une bonne affaire », a-t-il ajouté.

Pour le promoteur, le commissaire central de la ville de la Ouagadougou, « c’est significatif » en raison de la recherche d’informations qui caractérise les deux professions avec d’un côté la police qui recherche des informations pour interpeller les délinquants et de l’autre les journalistes qui cherchent l’information pour informer les autres. « On se retrouve souvent sur le même terrain », observe le commissaire Sankara qui soutient : « on a besoin l’un de l’autre. S’il y a la cohésion entre nous et la presse, c’est quelque chose qui est très important pour la réussite de nos missions. »

Oui Koueta

Burkina24

« L’essentiel ici n’est pas de gagner. L’essentiel, c’est de participer », directeur général de la police nationale
« Je suis très comblé », commissaire central de la ville de Ouagadougou à droite recevant une attestation de reconnaissance du comité d’organisation
« La cohésion s’est renforcée », commissaire central de la ville de Ouagadougou

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Oui Koueta

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Un commentaire

  1. Mes administrations à la hiérarchie policeres pour ces innovations. Au-delà de l’Institut policière, cette toute la nation entière qui gagne.

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