Insurrection et putsch : Le HCRUN au chevet des blessés opérés

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10 sur 24 des blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch de septembre 2015, les plus graves, ont été opérés sous le couvert du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) le 5 mai 2018. L’institution est allée s’enquérir de l’état de guérison des blessés.

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10 blessés graves sur 24 de l’insurrection populaire et du putsch manqué ont été opérés le 5 mai 2018 « avec succès » à Ouagadougou. Ils ont reçu le premier pansement ce dimanche 13 mai 2018. Cette opération a été possible sous le couvert du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).

des blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch
Des blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch

David Ouoba, membre HCRUN et responsable du dossier des blessés de l’insurrection et du coup d’Etat manqué, a expliqué que cette vague concerne les cas les plus urgents. Il s’agit, des cas qui nécessitent une intervention chirurgicale et les blessés qui avaient toujours des balles dans le corps.

David Ouoba, membre HCRUN

Selon lui, en plus de la prise en charge des blessés sur le plan sanitaire, il y a la prise en charge psychologique administrée par le HCRUN. Pour cette première vague, c’est un coût d’environ 40 millions de FCFA. Selon un blessé du coup d’Etat, Patrice Tégré, l’opération s’est bien passée et qu’il arrive à se déplacer à l’aide des béquilles.

Concernant l’origine de sa blessure, il a rappelé que c’était le 16 septembre 2015. A la suite d’une course poursuite avec des éléments de l’ex RSP vers l’Hôtel Laico, il a fait une chute avec sa moto. Il est ressorti avec une fracture à la jambe droite. Patrice Tégré, un ancien chauffeur, a tenu à remercier le HCRUN pour les soins et demande un suivi continuel.

Yssouf Nacanabo, un blessé de l’insurrection populaire d’octobre 2014 dont la blessure nécessite une évacuation sanitaire à l’extérieur, a confié qu’il a pris trois balles devant la cour de François Compaoré. Il a expliqué que c’est difficile de supporter un membre invalide par rapport à une personne qui porte le handicap à la naissance.

Jules César KABORE

Burkina 24

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