Écoles mal construites : Le langage de vérité de Stanislas Ouaro

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Dans sa tournée dans la région du centre-sud pour rencontrer les acteurs de l’éducation, le ministre de l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro, a procédé à la pose de la première pierre du Lycée professionnel de Manga le lundi 11 juin 2018. Il a tenu séance tenante un langage de vérité à l’endroit des entrepreneurs.

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En quittant le centre-est pour la région du centre-sud, le ministre et sa délégation ont visité une école décoiffée à Tougouri localité située à 1 km de Beguego, le 10 juin 2018. Construit en 2015, le bâtiment de trois classes n’est plus utilisable. Le toit s’est envolé en avril 2018 et les fissures ont envahi entièrement les murs amenant les élèves à prendre les cours sous une bâche.

A l’instar de cette école à Tougouri, dans le centre-est, ce sont au total 13 bâtiments qui ont été endommagés ou se sont écroulés du fait des vents ou de la pluie. « Ce que nous voyons c’est extrêmement grave (…) C’est inadmissible. C’est méchant. Il n’y a pas de mots pour qualifier ce que nous constatons. On ne doit pas l’accepter », a tonné le ministre Ouaro. Dans la soirée du 10 juin, un autre bâtiment du préscolaire à Sabcé tombait sous la menace de la pluie.

Prenant ces deux cas, à l’endroit des entreprises en charge de la construction du lycée professionnel de Manga, le ministre a souhaité qu’elles soient « extrêmement rigoureuses ». S’il faut reprendre une édifice mal construit, c’est du gaspillage de ressources. « Il y a des bâtiments en banco de 30 ans qui résistent mieux », a insisté le ministre.

Pour résoudre ce problème de bâtiments qui s’écroulent au moindre coup de vent, le ministre de l’éducation a informé qu’il a demandé à ses services de lister toutes les entreprises fautives. « On va voir avec l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) comment les blacklister complètement, parce qu’on appelle cela, des crimes économiques. On ne peut plus accepter ça », a promis Stanislas Ouaro.

Par ailleurs, le ministre de l’éducation a interpellé tous les acteurs de la chaîne de construction. « Le maçon peut faire du mauvais travail, mais le contrôle ne réceptionne pas », a suggéré le ministre avant d’insister sur les sanctions à l’endroit des entreprises fautives.

Ignace Ismaël NABOLE 
Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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