Protection de l’environnement : Les journalistes à l’école du FIE

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Les 18 et 19 juin 2018, le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) a organisé une session de formation au profit de 30 journalistes issus des medias de la région de l’Ouest du Burkina Faso.  Cette rencontre entre l’institution et la presse s’est soldée par la prise d’engagements de part et d’autre pour une prise en compte plus efficace des questions environnementales.

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« Pourquoi un Fonds d’intervention pour l’environnement ?  Du pré-FIE au FIE, quel chemin parcouru ? Le FIE,  sources de financement, acquis et perspectives. Processus de sélection des projets et allocution des financements : Exemple du troisième appel à projet et suivi et évaluation des projets FIE ». C’est autour de ces 6 points de communication que les 30 journalistes venus de 15 provinces de l’Ouest du pays ont été imprégnés du fonctionnement de cette institution dont le Président du conseil d’administration (PCA) Issa Yonaba confesse les difficultés.

Elles sont d’ordre financier avec  « un déficit d’une centaine de milliards de F CFA nécessaire pour  un meilleur fonctionnement de la politique environnementale dans notre pays ». Cette institution nationale doit son existence à l’adoption de la loi 006-2013 AN du 02 avril 2013. Selon son PCA,  le FIE est assez flexible, mais ses partenaires (qui apportent une part considérable du budget) ont quant à eux leurs exigences qui ont été confortés par les résultats obtenus après l’exécution du pré FIE. « On a rectifié beaucoup de choses », explique le PCA. Plusieurs acteurs éligibles ont bénéficié de l’accompagnement financier du FIE. Et les femmes font la part belle car étant les actrices de transformation des Produits forestiers non ligneux.

Après l’organisation de trois appels à projet, le Directeur général du FIE Wango Fidèle Yaméogo note « un bilan satisfaisant » avec le renforcement de capacité de 31 537 acteurs environnementaux, la consolidation de 143 889 hectares, la récupération de 11 169 hectares de terres dégradables pour ne citer que ceux-ci.

Ils ont mis les projecteurs sur l’appel à projet 3 qui a permis de financer 173 projets pour un budget de 2 milliards de F CFA suivant un processus de sélection organisé sous l’œil vigilant de 13 experts indépendants recrutés pour la cause.

A la cérémonie de clôture, les participants ont soumis des recommandations qui se résument à leur volonté d’entretenir des relations plus étroites avec l’institution.

Une volonté d’ailleurs partagée par le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique Nestor Batio Bassière qui a invité les journalistes à plus engagements sur le traitement des informations liées à l’environnement. Pour sa part, il prend  l’engagement d’ « associer la presse à nos déplacements afin qu’elle soit imprégnée des questions liées à l’environnement qui se discutent en dehors du Burkina Faso », affirme-t-il.  

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina24 à Bobo-Dioulasso

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