Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : Guillaume Soro « réfléchit » à s’y présenter

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Dans un entretien avec les médias français de RFI et France 24, Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a confié qu’il était en train de « réfléchir » à l’éventualité de sa candidature à la prochaine élection présidentielle en octobre 2020.

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Une vingtaine de minutes ont suffi pour que le Président du Parlement ivoirien, Guillaume Soro, dévoile aux rédactions de RFI et France 24 qu’il pourrait se présenter à la prochaine présidentielle dans son pays en 2020.

« Je pense que je vais y réfléchir… mais je n’imagine pas engager cette réflexion sans en parler d’abord et principalement avec le président (Alassane) Ouattara et ensuite (avec Henri Konan) Bédié », a répliqué Guillaume Soro au confrère qui souhaitait en savoir davantage sur ses ambitions présidentielles. Toutefois, il dit ne pas envisager de former un parti politique. « Ce n’est pas à l’ordre du jour », rétorque-t-il à propos de ce projet.

Le chef du parlement ivoirien a démenti les rumeurs qui attribuent une qualité exécrable de ses rapports avec le Président Ouattara. Il se glorifie, par contre, d’une relation excellente avec le tenant du palais présidentiel d’Abidjan même si l’entourage de ce dernier s’adonne parfois à des zèles qui ne restent pas impunis par les pro-soro.

Les observateurs de la vie politique ivoirienne voient alors en cette approche de l’ex-chef de la rébellion ivoirienne l’intention de saisir au bond la promesse faite par Alassane Ouattara de transférer le pouvoir à une nouvelle génération en 2020. Le Chef de l’Etat ivoirien a formulé cette perspective lors du congrès constitutif du « parti unifié » du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) le lundi 16 juillet dernier.

Guillaume Soro à plusieurs reprises se fait désirer aux rassemblements convoqués par la RDR d’Alassane Ouattara dont il en est le premier vice-président. Il se sent, par ailleurs, mieux à l’aise dans ses habits d’apôtre de la réconciliation nationale et du pardon, interpelant les autorités ivoiriennes sur la nécessité de libérer les prisonniers politiques, enfermés depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011. Ce qui n’est pas du goût des dignitaires du parti au pouvoir.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

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