Don de sang pour sauver des vies : L’ONATEL répond présent

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A l’ONATEL, le don de sang, « plus grande des aumônes », est un acte inscrit dans les habitudes des employés. En 2018, comme les années antérieures, la tradition est respectée. 

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L’appel au secours de l’Association SOS sang a été entendu. Ce matin, le hall d’entrée de l’ONATEL a servi de lieu de convergence des agents de l’opérateur de téléphonie mobile. Trois chaises disposées l’une à côté de l’autre avec du personnel du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) les attendaient. C’est « très heureux de faire cet acte humain envers  la société », sourire aux lèvres que Mohamed Cissé, directeur des ventes après les auscultations d’usage, a pris place dans l’une d’elles.

Cela va de soi pour le marketeur.  « C’est bien d’aider autrui même avec le sang pour sauver des vies. C’est un acte normal. J’invite tout le monde à faire de même pour refléter le côté humain », a-t-il formulé.

Tout comme lui, sa collègue Geneviève Sawadogo/Kounkorgo fait partie des employés qui n’hésitent pas à poser ce « geste majeur indispensable » chaque année. Femme, sensible à la cause de l’autre moitié du ciel qui donne la vie, elle dit savoir qu’« il y a des femmes qui accouchent, des femmes qui perdent beaucoup de sang et qui en ont vraiment besoin ».  Autre justification si besoin en était,  « le moment est vraiment opportun, avec le paludisme, de donner son sang pour sauver des vies ».

« L’ONATEL sera toujours là pour l’accompagner », Sidi Mohamed Naimi

« C’est la période palustre où nous avons besoin de plus de sang », entonnera Jean Bosco Zoundi, président de l’Association SOS sang qui espère prélever 250 poches sur toutes les six localités (Banfora, Bobo, Koudougou, Ouagadougou, Ouahigouya Kaya et Fada) où l’opérateur a des employés en poste. Et si c’était à refaire, « je n’aurai pas à hésiter parce que depuis que l’ONATEL a commencé, je pense que je donne permanemment mon sang », confie Geneviève Sawadogo.

« Une tradition » chez l’opérateur de télécommunications que confirme le directeur général Sidi Mohamed Naimi. Il a lui aussi donné une part de lui ce jeudi 26 juillet 2018. « Chaque année on donne de notre sang. C’est une obligation pour toute entreprise citoyenne de donner ce liquide précieux pour contribuer autant que faire se peut à sauver des vies », dit-il.

En mars 2017, des chercheurs de l’université de Bristol (Royaume-Uni) en collaboration avec le système de santé britannique (NHS) sont parvenus à produire du sang artificiel. A terme, l’innovation pourrait également permettre de lutter contre la pénurie mondiale de sang. En attendant, « pour sauver nos semblables, pose Marius Kafando, directeur  des ressources humaines, c’est de tendre le bras et se faire prélever cette petite quantité mais combien indispensable pour maintenir une autre personne en vie ».

Allant plus loin dans le cadre de la RSE, l’ONATEL a doublé cette année sa contribution financière pour permettre à l’Association SOS sang d’aller chercher de ce « trésor que l’or ne peut acquérir ». C’est même « la plus grande des aumônes que vous faites par ce geste » que de « donner à autrui une partie de soi », dira le directeur des ressources humaines.

De 500 000, la contribution a évolué pour atteindre 1 million de F CFA. Jugeant que c’est une association qui mérite tous les encouragements, le directeur général Sidi Mohamed Naimi assure que « l’ONATEL sera toujours là pour l’accompagner »

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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