Karaté do : Les lois de l’arbitrage expliquées

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La Fédération burkinabè de karaté do a organisé un atelier de formation à l’intention des journalistes burkinabè pour leur donner les outils nécessaires pour mieux lire les décisions arbitrales en prélude au championnat national prévu du 3 au 5 août 2018  à Ouagadougou.

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Brice Tapsoba et Corneille Maré (gauche) ont assuré la formation des journalistes

Permettre aux journalistes burkinabè de s’approprier les règles de l’arbitrage, de mieux comprendre les concepts d’arbitrages, les changements dans le règlement, c’est l’objectif que s’est fixé la Fédération burkinabè de karaté do. C’est pourquoi, depuis l’élection du bureau, elle organise des ateliers de formations à l’endroit des journalistes. Cette formation a été assurée par le directeur technique national Corneille Maré, assisté de l’arbitre Brice Tapsoba.

Il est revenu sur le déroulement des compétitions en mettant l’accent sur les kata (combats imaginaires) dont l’objectif est de montrer le degré d’appropriation des fondements techniques, la capacité technique de l’athlète et les kumités (les combats) qui sont une façon de mesurer deux athlètes afin de savoir lequel a plus de capacité, de dynamisme, de réflexe,  etc. Il a aussi rappelé la composition des arbitres et les règles de cette compétition.

Une demonstration de kata pendant laquelle les formateurs ont expliqué leurs critères de notation

La vidéo assistance appliquée au karaté do

Corneille Maré a rappelé aux journalistes que le karaté do a adopté l’arbitrage vidéo. « A ce niveau, il y a trois arbitres dans une salle qui visionnent les vidéos pour départager en cas de contestations. Le tatami est entouré de quatre caméras placées aux angles et d’une caméra en hauteur pour que toute la scène puisse être visible », explique maitre Maré.

Il ajoute : « Si pendant le combat,  le coach pense que son athlète a marqué un point, il sort le carton et le présente. Après visionnage vidéo, on lui attribue le point s’il a raison. Au cas contraire, il perd son carton et doit payer au prochain combat pour avoir à nouveau un carton ».

Les formateurs ont assimilé la théorie à la pratique avec des combattants afin que les journalistes puissent mieux comprendre les concepts expliqués. Ces athlètes ont réalisé des démonstrations de kata et aussi de kumités. « Cette formation va permettre de faciliter les commentaires des journalistes et cela permet de mieux rapporter l’information », a ajouté Corneille Maré.

« Le domaine de l’arbitrage est beaucoup décrié. Lorsqu’on donne certains verdicts, il y a des contestations alors qu’on tient compte de certains critères. Il était important de renforcer les capacités des journalistes pour nous donner de la visibilité dans les médias », a expliqué Soumaila Ouédraogo, vice-président de la Fédération burkinabè de karaté do.

Quatre pays que sont la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali et le Bénin ont été invités à  prendre part au championnat national dans le but de préparer les champions burkinabè au championnat d’Afrique prévu à Kigali.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

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