Energie solaire : Le Burkina jette un coup d’œil au Sénégal

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Une délégation de l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ANEREE) du Burkina Faso a séjourné en fin juillet 2018 au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience de ce pays  dans le domaine des Energies Renouvelables à travers des structures opérationnelles comme l’Agence Nationale des Energies Renouvelables (ANER) et l’Agence de Maitrise de l’Energie (AME).

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Une convention de partenariat unit désormais l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ANEREE) du Burkina Faso et l’ANER (l’Agence Nationale des Energies Renouvelables) du Sénégal. Elle a été conclue à l’occasion d’une mission  conduite par le Directeur de la Mobilisation des Ressources,  Ibrahim Belem, selon un communiqué de presse de l’ANEREE parvenu à Burkina24. « La maison des solutions énergétiques du Burkina Faso actionne ainsi le levier de la coopération bilatérale », indique le communiqué.

La mission a été ponctuée par des communications et des visites d’infrastructures sociales et de recherches bénéficiant ou œuvrant dans les Energies Renouvelables (ER), notamment le solaire. 

L’ANER du Sénégal, dont le premier responsable, Djiby Ndiaye, s’est dit honoré de la visite, a été créée en 2013 avec aujourd’hui à son compteur une expérience avérée dans la promotion des Énergies Renouvelables et l’organisation de ce sous-secteur de l’Energie.

 L’ANER cohabite avec l’Agence de Maîtrise de l’Energie (AME)  dont le Directeur Général, Birame Faye, a partagé avec la délégation burkinabè, au cours d’un entretien, leurs stratégies efficaces dans l’économie d’énergie, toujours selon le communiqué.

Le Sénégal en avance

L’expérience du Sénégal semble être avancée dans le domaine de l’énergie solaire. Extrait : « Tout comme au Burkina Faso, au pays de la Téranga on croit « dur comme fer » que le solaire est une alternative crédible et durable. Seulement, en la matière, le Sénégal est quelque peu en avance. Le Centre de Recherches sur les Energies Renouvelables (CERER) est ouvert depuis 1981. Il existe également une filière consacrée aux ER à l’Ecole Supérieure  Polytechnique, logée à l’Université Cheick Anta Diop et dont les résultats de la recherche sont valorisés ».

Le privé

Selon le compte rendu de la mission, l’ANER (Sénégal) a fait ses preuves dans l’électrification solaire des infrastructures publiques et communautaires; la promotion de l’autoconsommation dans les bâtiments; et a mis en œuvre un dispositif contrôle et promotion qualité des équipements solaires photovoltaïques.

 La centrale solaire de TEN MERINA NDAKAR (région de Thiès, 150Kms au nord de Dakar) fait partie des réalisations. Une infrastructure de production énergétique d’une capacité de 30 MWc dont la coordination est assurée par l’ANER (Sénégal) et réalisée selon la formule Partenariat-Public-Privé.  C’est donc un Privé qui assure la gestion de champ solaire et revend exclusivement toute sa production à la société nationale d’électricité (SENELEC) au prix de 65FCFA le Kw.

Le solaire à l’école, à l’hôpital et à la pêche

Les équipements solaires sont déjà introduits dans presque tous les domaines d’activités: des établissements scolaires comme la très renommée « Maison d’éducation Mariama BA » (île de Gorée) qui est équipée de chauffe-eau solaire, éclairage solaire, salle informatique et amphithéâtre alimentés au solaire. L’hôpital de THIES, d’une capacité de 160 lits, a été doté  d’une mini-unité de production d’énergie (175KWc) avec un budget 265 millions FCFA.

Elle prend en charge 40% de la consommation énergétique de cet établissement sanitaire. Dans les secteurs de la pêche et de l’agriculture, les séchoirs, les systèmes d’irrigation et les plateformes multifonctionnelles ont immanquablement amorcé le virage du solaire. Des économies d’échelle sont engrangées. Une seule région agricole (sur 14) comme celle de NIAYE économise près de 10milliards FCFA rien qu’en gasoil sur une saison agricole.           

Tout ceci mis en ensemble propulse les taux d’électrification du Sénégal à 95% en milieu urbain et 25% en zone rurale.                                                                                                                             

Quid du secteur privé ?

Au Sénégal, le secteur privé et les structures étatiques comme l’ANER et l’AME, travaillent en parfaite intelligence pour la promotion des ER. Les missionnaires de l’ANEREE ont également eu des échanges fructueux avec le Conseil Patronal des Energies Renouvelables du Sénégal (COPERES).  La délégation de la COPERES conduite par  Youssouf Ndiaye a formulé le vœu  d’entrer en contact direct avec le privé burkinabè dans la dynamique d’une coopération sud-sud renforcée, indique le communiqué.

Une perche «énergétique » bien tendue et qui ne tardera pas à être saisie du côté burkinabè, a souligné le Chef de la mission burkinabè au terme du séjour : « selon les clauses de la convention signée, chaque partie s’engage à prendre toutes dispositions et à partager des informations utiles à la promotion des énergies renouvelables au profit de nos populations ».

Burkina24

Avec le service de communication de l’ANEREE

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Rédaction B24

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