Sénégal : La Tabaski 2018 marquée par une escalade verbale entre Wade et Macky Sall

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« Beau parleur ignorant et incompétent ». Ces qualificatifs ont été attribués au Président Macky Sall par son opposant Karim Wade dans un « ultime message » délivré à la faveur de la célébration de – l’Aïd al-Adha ou encore la Tabaski. Il a également mis en garde ses compatriotes contre « des lendemains électoraux difficiles, susceptibles de mettre en danger la stabilité » du Sénégal.

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En exil au Qatar depuis juin 2016, date à laquelle le Président Macky Sall a accordé la grâce à Karim Wade, ce dernier s’est fait entendre de la plus virulente des manières à l’occasion de la célébration du Aïl al-Adha à travers un message posté sur Facebook.

Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade a illustré le président Macky Sall comme un « beau parleur ignorant et incompétent qui a renié tous ses engagements et qui n’a nullement l’intention d’honorer les nouvelles promesses qu’il s’apprête à faire avec son cynisme habituel ».

Il dresse un bilan catastrophique de la gouvernance Macky Sall marquée par des pénuries d’eau, des délestages et « la fuite vers l’étranger de nos valeureux frères et sœurs dont beaucoup disparaissent en mer Méditerranée », sans oublier « les scandales économiques et financiers ».

Karim Wade prédisant « une crise politique » au lendemain de la présidetielle sénégalaise de février 2019, a évoqué un « ultime message » avant la victoire du parti démocratique sénégalais, PDS.

La réplique de Macky Sall

« Personne ne peut ternir la réputation de la démocratie sénégalaise. Partir à l’étranger en dénonçant le président de la République, en ternissant l’image du pays, en pensant que cela va nous mettre hors de la voie empruntée, c’est une erreur. On doit discuter… La démocratie a des règles. Si tout le monde est d’accord sur les règles, nous pouvons aller aux élections, ce qui renforce la démocratie sénégalaise, a-t-il poursuivi. Quand on dirige un pays, on ne perd pas de temps à cause des discussions. Mon devoir, c’est d’appeler au dialogue», a déclaré, en wolof, le chef de l’État sénégalais  à l’issue de la prière à la mosquée de l’Institut islamique de Dakar quelques heures plus tard, à l’endroit de son opposition.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                 

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Source: Jeune Afrique

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