Mévente des huiles alimentaires au Burkina Faso : Les acteurs s’engagent  

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Pour résorber la problématique de l’écoulement d’huiles alimentaires au Burkina Faso, les importateurs et distributeurs s’engagent à enlever les 10 000 tonnes d’huile en souffrance. Ils ont signé à cet effet un mémorandum en présence du ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kabore, ce vendredi 21 septembre 2018 à Ouagadougou.

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Pour faire suite aux différentes rencontres des acteurs du secteur de la filière de l’huile alimentaire avec le gouvernement, le réseau des importateurs et distributeurs, a tenu des rencontres de concertations en vue d’apporter des solutions à la crise que traverse le secteur.

Ainsi, le réseau des importateurs, conscient du rôle joué dans la politique agro-alimentaire du Burkina Faso vient de soumettre un mémorandum à l’endroit du ministère en charge du commerce. Il s’agit, entre autres, de l’enlèvement du stock de l’huile alimentaire, des aliments de bétail de la SN CITEC et des unités industrielles de production d’huiles alimentaires.

 Egalement, établir un partenariat sous l’égide du ministère du commerce entre le réseau des distributeurs et la SN CITEC pour la promotion de la production et la commercialisation des huiles alimentaires au Burkina Faso. Enfin, le réseau sollicite auprès du ministère en charge du commerce de limiter les autorisations spéciales d’importation d’huile aux seuls membres du présent réseau.

les importateurs et distributeurs s'engagent à enlever les 10 000 tonnes d'huile en souffrance
Les importateurs et distributeurs s’engagent à enlever les 10 000 tonnes d’huile en souffrance

Par ailleurs,  le porte-parole, El Hadj Boukaré Ouédraogo, a fait comprendre que le réseau des distributeurs des huiles alimentaires du Burkina Faso s’engage à accompagner le gouvernement dans la promotion des industries. Le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, a salué l’initiative qu’il a qualifiée d’acte patriotique qui vise à résorber la question de mévente dans le secteur.

Il a également expliqué que la production nationale en huile est estimée à 50 000 tonnes contre un besoin d’environ 100 000 tonnes. A l’écouter, il faut réguler les importations pour protéger les industriels nationaux.

Jules César KABORE

Burkina 24

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2 commentaires

  1. Nous somme d’accord pour le developpement de notre economie mais on se poser la question pourqoui on prefere l’huile importée que notre huile je suis consomateur mais on a un probleme l’huile a une odeur dificille de faire certains repas gagnons en qualité

  2. Nous somme d’accord pour le developpement de notre economie mais on se poser la question pourqoui on prefere l’huile importée que notre huile je suis consomateur mais on a un probleme l’huile a une odeur dificille de faire certains repas gagnons en qualité

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