Santé de la mère et de l’enfant : Le ministère de la santé prend langue avec le privé

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Dans le cadre du financement du dossier d’investissement sur la santé reproductive de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et la nutrition (SRMNEAN), le ministère de la santé a tenu une rencontre de plaidoyer à l’endroit du secteur privé. Rencontre au sortir de laquelle, chacune des parties verra combien et comment contribuer sur le plan technique et financier à la mise en œuvre du dossier d’investissement sur la SRMNEAN.

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Le Burkina Faso veut bénéficier d’un nouvel instrument pour financer la santé de la mère du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et la nutrition. Il s’agit du mécanisme mondial de financement de la santé (GFF) dont bénéficient 26 pays. « Pour ce faire, le mécanisme prévoit de consulter au niveau national l’ensemble des parties prenantes du secteur de la santé. Le gouvernement va faire sa part, les partenaires techniques et financiers doivent faire leur part. Nous pensons que le secteur privé doit jouer une partition parce que le secteur de la santé a une forte dynamique de participation du privé.  Donc nous voulons les informer de cette campagne de financement de la santé et leur présenter les défis que nous voulons relever avec eux », avance le Pr Nicolas Méda, ministre de la santé.

« Nous attendons de connaitre ce qui va nous être présenté et à notre tour nous verrons comment jouer notre partition » Dr Jean Baptiste Ouédraogo

Et à cet effet, indique le ministre de la santé, le chef de l’Etat, Roch Marc Kaboré, est attendu le 6 novembre prochain à Norvège, à Oslo, pour co-présider aux côtés du Premier Ministre de Norvège, du Président du groupe de la Banque Mondiale, de la Co-Présidente de la Fondation Gates, Melinda Gates, une rencontre  sur le refinancement du mécanisme mondial de financement de la santé  (GFF). Cette marque d’attention à l’endroit du Président Kaboré est pour le Pr Nicolas Méda, « une distinction, de la reconnaissance du remarquable travail du gouvernement burkinabè, de l’engagement au plus haut niveau de l’Etat dans la santé de la mère et de l’enfant, et enfin d’une victoire de la diplomatie burkinabè ».

La rencontre a réuni plusieurs acteurs du domaine sanitaire ce 16 octobre 2018.  Le Pr Nicolas Meda a rappelé que bien que le budget de l’Etat constitue la première source de financement de la santé de la mère et de l’enfant, tous les besoins ne sont pas couverts car ils sont énormes. « C’est pourquoi il est fondamental et impérieux que le privé nous aide à financer et à mettre en œuvre techniquement le dossier d’investissement sur la SRMNEAN qui couvre la période 2019-2023 », enchaine-t-il.  « Nous attendons de connaitre ce qui va nous être présenté et à notre tour, nous verrons comment jouer notre partition »,  a indiqué le représentant de la faitière du secteur privé dans le domaine de la santé, le Dr Jean Baptiste Ouédraogo.

Irmine KINDA

Burkina24

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