Sculpture sur granit : Thomas Sankara immortalisé à Laongo

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Ouverte le 6 octobre 2018, la douzième édition du symposium de sculpture sur granit de Laongo a refermé ses rideaux le 28 octobre 2018 dans ladite localité. C’est au cours d’une cérémonie que la délégation conduite par le ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, a découvert les œuvres sculpturales sur granit soigneusement appliquées par les sculpteurs professionnels venus des quatre coins du monde. A l’occasion, le capitaine Thomas Sankara a été immortalisé.

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Au total 17 sculpteurs, venus de la Slovénie, de l’Autriche, de l’Espagne, de la France, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Burkina Faso ont, pendant 22 jours, exposé au monde leur savoir-faire artistique sur le site de sculpture sur granit de Loango, un village situé à environ six (6) kilomètres de Ziniaré, chef de la région du plateau Central. Il s’est agi de la douzième édition du symposium de sculpture sur granit de Laongo.

Entre le discours solennel du ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, les prestations de troupes traditionnels, l’ensemble des invités ont, à l’occasion, visité les œuvres artistiques exposées sur le granit. Des œuvres engagées qui dépeignent l’Afrique, sa politique, ses maux et ses mystères. « Comme Sankara était engagé et que moi aussi je le suis, j’ai voulu alors lui rendre hommage en l’immortalisant », a confié l’auteur de la sculpture soigneusement taillée de Thomas Sankara, le sénégalais Omar Pouye. Il se sent ainsi fier d’avoir réalisé une telle œuvre.

Les officiels ayant pris part à la cérémonie de clôture – Ph. B24

De l’autre côté, est exposée la création du français Bachir Hadji. Sous-titrée « le berceau de l’humanité : l’Afrique est son avenir », les visiteurs découvrent une barque qui transporte des vestiges tout au long de l’océan. L’artiste s’explique : « l’occident ne veut pas des fils d’Afrique, les politiques africaines ferment les yeux et ces enfants sont perdus et noyés en plein cœur de la méditerranée ». D’une œuvre à une autre, chacun des 17 sculpteurs a laissé paraître son génie créateur afin de rendre plus attractif le site de Laongo.

Selon le ministre de la Culture, la satisfaction est immense. « C’est par l’entregent de Siriki Ky que nous avons tous ces sculpteurs venus partout dans le monde. Je crois que le Burkina ne pourra jamais le payer suffisamment pour son action qui fait que la carte du Burkina s’améliore. »

« Je remercie tout particulièrement monsieur le ministre. Ceux qui me connaissent, savent que je ne suis pas complaisant. Quand je ne suis pas content, je ne dis rien. Et quand c’est bien, je dis merci. Merci alors à monsieur le ministre qui nous a permis de mener à bout cette aventure », a intervenu à son tour le commissaire général du symposium, Siriki Ky.

C’est un budget d’environ 30 millions qui a permis d’organiser la douzième édition du symposium international de Laongo du 6 au 28 octobre 2018. La cérémonie de clôture a été marquée par des prestations musicales, des remises d’attestations à tous les sculpteurs professionnels participants et un vernissage.

Saga SAWADOGO (Stagiaire)

Burkina 24        

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