Reprise des lotissements : Pourquoi Ouaga et Bobo ont été exclus

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Le ministère de l’urbanisme et de l’habitat, en collaboration avec le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, a tenu une réunion avec les différents maires des arrondissements de la commune de Ouagadougou ce mercredi 7 novembre 2018. Il s’agit d’informer les maires d’arrondissements sur les raisons de l’exclusion des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso dans le processus de levée de la suspension des opérations de lotissement et de restructuration.

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Le conseil des ministres du 25 octobre 2018 a adopté le décret portant levée de suspension partielle des opérations de lotissement et de restructuration. Les deux villes à statut particulier que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ne sont pas concernées par cette mesure gouvernementale. Pour Maurice Dieudonné Bonanet, ministre de l’urbanisme et de l’habitat, plusieurs raisons expliquent cette restriction. « Les difficultés enregistrées dans les deux grandes villes à statut particulier couplées au fait que les commissions ad hoc déconcentrées n’ont pas eu suffisamment de temps pour la réception, l’enregistrement et le traitement des requêtes des populations motivent largement la mesure conservatoire du gouvernement », a dit le ministre.

Il explique toutes ces raisons poussent à approfondir les investigations de terrain dans les deux villes pour bien appréhender les problèmes afin de trouver des solutions justes et équitables.

Sur plus de 115 000 cas litigieux enregistrés dans les dix régions au cours de l’enquête parlementaire, plus de 85,7o/o de ces problèmes ont été recensés dans le Centre et les Hauts-Bassins. « Ainsi,  pour remédier aux insuffisances constatées, la commission interministérielle ad hoc chargée de l’épurement du passif foncier urbain préconise la mise en place de commissions ad hoc déconcentrées dans les dix arrondissements de Ouagadougou et les sept de la ville de Bobo-Dioulasso pour parachever les travaux », a déclaré le ministre Maurice Dieudonné Bonanet.

Chaque commission décentralisée dispose de six mois pour mener des investigations et trouver des solutions pérennes aux problèmes fonciers. Elles se composent d’un président qui est le représentant du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, d’un rapporteur qui est le représentant du ministère de finances, de six membres représentant respectivement le ministère de l’urbanisme, de la sécurité, de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, de la justice et un représentant du conseil municipal. Deux observateurs choisis parmi les organisations de la société civile seront associés à ces commissions pour suivre le bon déroulement des opérations.

Basile SAMA (stagiaire)

Burkina 24

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2 commentaires

  1. La commission décentralisée doit travailler en étroite collaboration avec les anciens présidents de commissions d’attributions qui en savent beaucoup de manquements à ce sujet.
    Egalement revoir le cas de ces zones commerciales délimitées où des boutiques donnent directement dos à des parcelles d’habitations sans écarts de rues.

  2. La commission décentralisée doit travailler en étroite collaboration avec les anciens présidents de commissions d’attributions qui en savent beaucoup de manquements à ce sujet.
    Egalement revoir le cas de ces zones commerciales délimitées où des boutiques donnent directement dos à des parcelles d’habitations sans écarts de rues.

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