SPONG: Des journalistes outillés aux droits humains liés à l’eau et l’assainissement

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Afin d’améliorer la mise en œuvre, l’efficacité et la cohérence  des politiques dans le secteur, le SPONG et ses partenaires ont formé des journalistes en matière des droits humains pour l’accès à l’eau et à l’assainissement. Des journalistes qui à travers leurs productions pourront sensibiliser, être des porte-voix des populations sur leur droit à l’accès à l’eau et à l’assainissement ou interpeller les autorités quant au respect des droits de la population en matière d’accès à l’eau. Ils étaient une trentaine de journalistes à prendre part à la formation qui s’est déroulée du 12 au 15 novembre 2018 à Ouagadougou.

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Partant sur le fait que le Burkina Faso a inscrit dans sa Constitution l’accès à l’eau comme un droit et a par ailleurs ratifié des accords internationaux en matière des droits humains à l’accès à l’eau, le groupe thématique du spong, la mission Fas’Eau, veut veiller à l’effectivité de ses engagements sur le plan national au profit des populations. Et qui de mieux que des journalistes pour informer les populations et attirer l’attention des autorités quant au respect de leurs engagements ?

Ces derniers ont été formés à l’approche fondée sur les droits humains liés à l’eau et à l’assainissement afin d’être imprégnés des textes et des principes des droits humains à l’eau et l’assainissement. L’objectif étant d’intéresser les journalistes aux problématiques de l’eau et leur permettre de les aborder sous l’angle des droits humains.

Pour le formateur, Firmin Hilaire Dongobada, étant dans la constitution cela devient une obligation pour les tenants du pouvoir d’œuvrer à ce que tout Burkinabè où qu’il soit puisse jouir de ce droit d’accès à l’eau et à l’assainissement.

Toute action de développement dans le cadre de l’eau doit observer ces 5 principes : la participation, l’autonomisation, la légalité, la recevabilité et l’égalité et la non-discrimination.

Les conditions minimales pour dire qu’un Burkinabè a accès à l’eau suppose que le point d’eau ne soit pas à plus de 1000 mètres du lieu d’habitation et que ce point d’eau permette d’avoir  au moins une quantité d’eau de 20 litres par personne par jour et qu’il soit fonctionnel en permanence et garantit une eau de qualité à tout moment.

« C’est en s’appuyant,  dit-il, sur ces conditions et en tenant compte des différents niveaux de services, ceux qui ont accès aux bornes fontaines, ceux qui ont accès par les branchements à la maison, qu’on estime que 73% de la population est considéré comme ayant accès à l’eau ».

Cependant 197 villages au Burkina Faso n’ont aucun point d’eau, selon les dernières statistiques disponibles en fin 2017.

«Mais, explique toujours le formateur, dans ce 73, il y a des disparités. Des régions sont à la traine. Par exemple, la région des Haut-bassins avec à peine 50% et il y en a qui sont avancées comme la région du Centre qui est à 90% avec aussi des disparités toujours ; en milieu urbain plus de 91% des populations ont accès à l’eau potable pendant qu’en milieu rural,  on est qu’à 66% ».

«  Ce sont ces inégalités, conclut-il,  que l’Etat dans ses obligations doit travailler  à éliminer, puisque l’équité et la non-discrimination font partie des principes des droits humains ».

Revelyn SOME

Burkina24

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