Journées nationales du refus de la corruption 2018 : Projecteurs sur le secteur de la santé

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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) tient la 13e édition des Journées nationales du refus de la corruption (JNRC)  du 1er au 10 décembre 2018 à Ouagadougou et dans les 5 régions abritant les Comités régionaux anti-corruption. Cette année, un regard particulier est porté sur la corruption dans le secteur de la santé.   

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La commémoration de la 13e édition des Journées nationales du refus de la corruption à Ouagadougou et dans les 5 régions abritant les Comités régionaux anti-corruption, a pour thème : « La corruption dans le secteur de la santé : manifestation, impacts, responsabilités des gouvernants, rôle et place des populations dans la lutte ». Selon le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Claude Wetta, « le rapport 2017 du REN-LAC sur l’état de la corruption au Burkina Faso, qui classe la santé au 13e rang des services publics les plus touchés par la corruption, pointe du doigt les rackets de patients lors des consultations, les détournements de matériels et de médicaments couverts par la gratuité, ainsi que les détournements de malades vers les centres de santé privés». Cette révélation fait suite aux résultats d’une étude spécifique, réalisée courant 2017 et éditée en 2018 par le REN-LAC.

Pratiques

Il poursuit dans sa déclaration en expliquant qu’ « en plus de l’insuffisance du matériel biomédical dans les centres de santé, les pratiques telles que la vente directe de produits par les agents de santé, les surfacturations des médicaments, l’utilisation des réactifs et du matériel du service public à des fins privées, les détournements de médicaments subventionnés au profit des pharmacies privées ou la vente de ces médicaments par les prestataires de soins dans les services de santé, etc. sont légion ». Il s’agit, affirme toujours le secrétaire exécutif du REN-LAC, de « pratiques malsaines et mafieuses qui se développent aujourd’hui dans la quasi-totalité des centres de santé publics, transformant nos hôpitaux en des cliniques privées au profit d’agents indélicats ».

L’objectif global est de faire le diagnostic du domaine de la santé afin de pouvoir lutter efficacement contre la corruption qui n’est pas sans conséquence sur l’accès des populations, notamment celles pauvres, à des soins de santé de qualité.

Les activités phares à Ouagadougou s’articuleront, entre autres,  autour d’un panel sur le thème central,  avec des panelistes du REN-LAC, de l’ASCE-LC, du SYNTSHA, entre autres,  le lancement officiel de la plateforme d’information anti-corruption « Veenem AC »,  des conférences publiques dans les écoles de santé publiques et privées,  de l’animation de théâtre forum à Bogodogo et à Bissighin et de l’animation d’émissions télé et radio.

Le REN-LAC a invité les populations à la base à s’impliquer davantage pour venir à bout de la corruption tout en déplorant la « démission des gouvernants ».

Saga SAWADOGO (stagiaire)

Burkina24

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