Burkina : Le SIDA est toujours dans la cité

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L’Antenne régionale du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles SP/CNLS des Hauts-Bassins a levé un coin de voile sur le rapport 2018 de l’ONU SIDA. Il indique un taux de prévalence du VIH estimé à 0, 8%  au plan national dans la tranche d’âge comprise entre 15 et 49 ans ces trois dernières années. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 7 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso.

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 « Il faut toujours rappeler à la population que le virus est présent avec la même virulence et le même péril qu’au début des années 1980 ». C’est le cri de cœur lancé par la Chef d’antenne du SP/CNLS des Hauts-Bassins Larou Susanne Sidibé. Se référant au rapport 2018 de l’ONU SIDA, elle a rappelé le taux d’épidémie du VIH qui est de 0,8% au Burkina Faso depuis l’année 2015.

Gaoua enregistre le taux le plus élevé

Toujours selon le rapport, le taux de prévalence reste élevé dans certaines régions. Avec un taux de 2,5% dans la ville de Gaoua, 2,1% à Ouagadougou, 1,5% à Bobo-Dioulasso et 0 cas à Dori sur un taux national de 1, 3%.

Le même rapport indique qu’en 2017,  notre pays a enregistré 94 000 cas de personnes vivant avec le VIH (PV VIH) et un nombre de 4 300 cas de nouvelles infections.  Soit une moyenne de 12 Burkinabè contaminés par jour. Le VIH a enfin causé la mort de 3 100 Burkinabè en 2017.

Et en milieu carcéral ?

La situation n’est pas moins préoccupante au niveau des « Groupes prioritaires ». Pour preuve, la couche des Travailleuses de sexe (TS) de la région des Cascades enregistre à elle seule des chiffres de 15,3%,  qui du reste représentent le taux le plus élevé au Burkina en 2017. Celle de la ville de Bobo-Dioulasso  affiche un taux de 4,9% contre un taux national de 5,3%.

En milieu carcéral, la ville de Bobo-Dioulasso enregistre un taux de 3,2% au-dessus du taux national de 2,1%. On constate également l’entrée des Personnes vivant avec un handicap (PVH) dans le « Groupe prioritaire » avec un taux de prévalence national de 4,6%.  Les chiffres sont moins élevés chez les minorités sexuelles qui enregistrent un taux de prévalence de 1,9% au plan national.

Au Togo, le taux de prévalence est estimé à 2,4%. Dans le souci de consolider les acquis engrangés dans la lutte contre le VIH, ce pays a capitalisé les ressources humaines qualifiées à travers une politique d’intégration des acteurs de lutte contre le VIH dans la fonction publique.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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