Musique burkinabè : Les acteurs proposent la création d’un conservatoire

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Le ministère de la Culture des Arts et du Tourisme (MCAT), avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a organisé un atelier national de réflexion sur « la diffusion et la promotion de la musique burkinabè », à Ouagadougou les 13 et 14 décembre 2018.

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Friand de reggae, confie-t-il, le ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango dit partir d’un constat, et ce depuis qu’il occupe cette fonction, que les auteurs et créateurs de la musique ne vivent pas suffisamment de leur art. Alors comment dans une telle condition la création se récrée, s’est-il interrogé ? De même, selon toujours sa déclaration, dans ses échanges avec la plupart des acteurs, il est ressorti que la musique burkinabè est faiblement diffusée.

C’est fort de ce constat qu’il a entrepris avec le concours de son conseiller technique, Dramane Konaté, de créer un cadre de rencontre et d’échanges entre artistes, experts, diffuseurs, promoteurs de spectacle, médias locaux et autres acteurs de la filière musique en vue de leur permettre de s’approprier, non seulement des grandes orientations en matière de développement de la filière mais aussi d’identifier des mécanismes de promotion et de diffusion appropriée pour une meilleure présence de la musique burkinabè à l’échelle nationale, régionale et internationale.

« Il faut que votre atelier situe l’Etat clairement sur son rôle », a exhorté le ministre.  

Après deux jours de discussion, les acteurs ont alors produit un rapport final de fin de travaux qui sera élagué et remis à leur ministre de tutelle.

Dans la méthodologie, il y a eu deux caucus. Un premier groupe constitué des doyens de la musique burkinabè, à savoir entre autres Abdoulaye Cissé, Issouf Compaoré, Adama Dramé, Kisto Koimbré, Sosthène Yameogo, Bill Aka Kora ont réfléchi sur une sociologie de la musique burkinabè, tout en proposant des axes stratégiques, des actions et autres recommandations. A l’unanimité, ils ont proposé à l’Etat et à ses partenaires techniques et financiers la mise en place d’un conservatoire de la musique pour mieux faciliter la formation des musiciens.

Le second caucus s’est attelé essentiellement sur la diffusion et la promotion de la musique burkinabè. Constitué du commissaire général des Kundé, Salfo Soré dit Jah Press, du directeur général de la télévision BF1, Issouf Saré, du DPICC Ardim Traoré, du communicateur Alpha Ouédraogo, de l’ex-DPICC Boukari Ouédraogo dit Becker entre autres, ce groupe a pu identifier également les forces, les faiblesses de la diffusion de la musique burkinabè et a proposé un canevas de solutions.

A cet atelier, le Mali et la Côte d’Ivoire étaient les invités d’honneur. Ces pays étaient représentés respectivement par les journalistes, Sangaré et Moses Djinko. Ils ont tous deux livré de riche communication sur la diffusion et la promotion de la musique de leurs pays respectifs.  

En attendant de rendre opérationnel le rapport final avant la fin de l’année 2018, tous les acteurs ont souhaité que les propositions et autres solutions prises au cours des travaux ne périssent plus dans les tiroirs. Le conseiller technique du MCAT, Draman Konaté, qui a d’ailleurs pris part aux échanges de deux jours, a rassuré quant à la mise en œuvre du plan d’action proposé.

Saga SAWADOGO (stagiaire)

Burkina24

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