Projet « La voix des jeunes du Sahel » : La phase II lancée

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La phase II du projet « La voix des jeunes du Sahel » a été lancée ce vendredi 14 décembre 2018 à Ouagadougou à l’occasion de la première rencontre nationale entre les organisations de jeunesse et les autorités. Pour cette seconde phase, l’intégration des organisations de jeunesse dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques sera le leitmotiv du projet dans ses cinq Etats membres.

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Exit la phase I du projet « La voix des jeunes du Sahel » et place à la deuxième phase qui a pris son envol avec une toute autre mission : Prendre en compte la voix des jeunes dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre  des politiques de développement.

Et pour ce faire, une rencontre nationale, première du genre, a réuni une trentaine de jeunes désignés par les bénéficiaires des 5 régions concernées par le projet, plus deux représentants de la diaspora et des représentants de 14 ministères et institutions impliqués dans la mise en œuvre du projet. Cette rencontre a permis aux jeunes d’adresser aux autorités leurs attentes quant à la concrétisation des trois chantiers nationaux prioritaires pour la jeunesse du Burkina Faso.

Ils ont trait à l’éducation et la formation professionnelle, aux opportunités économiques et à la participation citoyenne.

Pour ce qui est du chantier sur l’éducation et la formation professionnelle, dont l’objectif est de  « revoir à la hausse avec une harmonisation dans l’espace du G5 Sahel les pourcentages accordés à l’éducation et à la formation professionnelle dans les budgets nationaux »,  les jeunes du Burkina recommandent aux autorités l’accroissement à un taux d’au moins 25% de la part budgétaire allouée à l’éducation et la formation professionnelle, mais aussi le renforcement de la sécurisation de l’ensemble du territoire national afin que le droit à l’éducation soit effectif pour tous.

S’agissant du chantier sur les opportunités économiques dont l’objectif est « d’élaborer et de mettre en œuvre une règlementation favorable à l’entreprenariat des jeunes », les jeunes recommandent l’adoption et la mise en œuvre d’une politique nationale spécifique à l’entreprenariat des jeunes, en impliquant les jeunes tout au long du processus et la mise en place d’un allègement fiscal sur une période de trois ans au profit des jeunes entrepreneurs.

Pour le chantier sur les opportunités, l’objectif est de « renforcer et de promouvoir la culture du civisme chez les jeunes ». Sur ce point, il a été recommandé aux autorités d’instaurer et d’harmoniser les curricula d’instruction civique dès le primaire et évaluer les enseignants sur la mise en œuvre et l’impact.

L’ambassadeur Jean Lamy, chef de la délégation de l’Union Européenne, dont l’institution et le Royaume du Danemark constituent les deux bailleurs de fonds de ce projet, a souhaité que cette seconde phase du projet puisse amener les organisations de jeunesse et les autorités à identifier des solutions concrètes à mettre en œuvre afin de répondre aux problématiques de la jeunesse sahélienne.

Le ministre en charge de la communication Remis Fulgance Dandjinou, représentant son collègue de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles, lui, a indiqué que « l’inclusion des organisations de jeunesse dans le processus de décision politique et socio-économique est une orientation majeure pour le gouvernement du Burkina Faso et participe à la vision du président Roch Marc Christian Kaboré  de placer au cœur de notre développement la majorité de la population». Il a souhaité que les jeunes participent également à créer « ce substrat important qui seul peut faire changer effectivement les choses ».  

Le chef du projet, Evariste Metuole Dabiré, a remercié le gouvernement et surtout l’Union Européenne et le royaume du Danemark grâce à qui la phase II de ce projet est effective.

« La Voix des jeunes du Sahel », faut-il le rappeler, est un projet mis en œuvre par le Centre pour le Dialogue humanitaire et financé par l’Union Européenne à travers le fonds fudiciaire pour l’Afrique et le Royaume du Danemark à hauteur d’environ 3,8 milliards de FCFA. Le projet couvre les cinq Etats membres du G5 Sahel que sont La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Maxime KABORE

Burkina 24

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