Année 2019 : Les rêves de Maxime Kaboré

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Ceci est un message de Maxime Kaboré à l’occasion du nouvel an. 

Concitoyennes, concitoyens,

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A l’orée de la nouvelle année 2019, je voudrais au nom du Parti indépendant du Burkina (PIB), avoir une pensée particulière pour ceux qui ont perdu un être cher courant l’année 2018 et souhaiter prompt rétablissement à tous ceux ou à toutes celles d’entre nous qui souffrent encore dans leur chair. Puisse Dieu les consoler !

Nous rendons un hommage vibrant à nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées avec courage et détermination dans un combat asymétrique pour assurer la sécurité, la paix et la stabilité de notre chère patrie. Aux vaillants combattants tombés sur le champ de bataille, la patrie reconnaissante. Puisse la terre libre du Burkina Faso leur accorder le repos éternel et Dieu consoler les orphelins, les veuves et les familles durement éplorées !

Nos pensées vont également à tous ceux ou à toutes celles d’entre nous, qui, pour diverses raisons, vont vivre cette transition loin de leur famille, dans la souffrance de l’éloignement et de la solitude, avec toutefois la ferme volonté de contribuer à l’édification d’un Burkina Faso prospère et en paix, constituant une force dynamique sur la scène mondiale.

Concitoyennes, concitoyens,

En cette fin d’année 2018, le Burkina Faso se fraye toujours, non sans difficultés, sa voie face aux défis de développement et de progrès. Il s’agit de défis intellectuel, moral et politique dont l’actualité est rendue encore plus brûlante par les grands bouleversements politique, économique, socioculturel, technologique, juridique et écologique…qui modifient au quotidien la structure mondiale et affectent les états, les nations et les peuples.

L’année 2018 a été une année éprouvante sur le plan sécuritaire. En effet, longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso est en proie à des attaques de plus en plus fréquentes et de plus en plus meurtrières visant toutes les franges de la population sur l’ensemble du territoire national.
La situation exige une réponse globale, et non uniquement militaire ; une réponse dont l’essence est tirée des dimensions sociales qui prévalent sur ses dimensions religieuses ou sécuritaires.

Elle exige que la question de la réconciliation nationale soit évacuée au-delà des débats encore très tranchés entre les partisans du triptyque – vérité – justice – et réconciliation et ceux du pardon pour aller à la réconciliation.
Avant que Nelson Mandela ne quitte la prison, il a déclaré : « Alors que je me tiens devant la porte de ma liberté, je me rends compte que si je ne laisse pas ma douleur, ma colère et mon amertume derrière moi, je serai toujours en prison. »

Le PARDON est une puissance qui nous libère de notre prison intérieure et nous fait expérimenter la vraie liberté. Le pardon, c’est avoir le regard tourné vers l’avenir.

Nous ne pouvons pas construire notre pays dans la haine, la rancœur et la vengeance.

C’est dans ce sens que nous saluons la montée en puissance du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale (HCRUN), qui tente de rapprocher les positions et faire prévaloir la cohésion sociale.
L’année 2018 a connu un front social agité. Plusieurs départements ministériels ont connu des grèves et des mouvements d’humeur dont les conséquences se sont ressenties dans les secteurs de la vie.

2018 n’a pas permis un réel changement de la condition de la femme. En effet, le constat établit une faiblesse de la participation, de l’accès à la décision, à la représentation, aux opportunités des femmes. Connaissant l’importance de la femme dans le développement, le PIB appelle les autorités pour 2019 à entreprendre toutes les démarches pour lui permettre de s’épanouir, à travers l’adoption de politiques publiques genre-sensibles. Des secteurs comme la formation, l’entreprenariat, la santé maternelle et infantile, etc. doivent être des priorités qui permettront à la femme de jouer sa partition dans le développement de notre pays.

À côté de la femme, la jeunesse a aussi besoin de prendre sa place de force de lance dans le développement du pays. C’est pourquoi tout en saluant les initiatives existantes, le PIB appelle à plus d’action au profit de cette frange de la population.

Le développement ne viendra pas sans un réel changement de mentalité et de comportement. Nous devons comprendre que nous ne pouvons pas tendre indéfiniment la main. Il est impérieux que le pays mobilise l’ensemble de ses ressources intérieures, exploite toutes ses opportunités et investi dans le capital humain, la technologie et l’innovation, en réduisant le coût des transactions commerciales et en améliorant sa compétitivité sur la scène internationale.

Nous croyons qu’il est possible de gouverner en dépassant les considérations partisanes. Le Burkina est riche de ses enfants. Pour réussir il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. L’intérêt supérieur de la nation impose à chacun d’apporter sa contribution à l’édifice commun et la recherche du bien commun doit guider nos actes au quotidien. Personne ne doit être laissée au bord du chemin et chacun mérite le soutien de tous.

Concitoyennes, concitoyens,

Je voudrais rappeler aux Burkinabè, que chaque jour la route tue et endeuille des familles. Nous invitons en conséquence chaque usager de la route à contribuer à minimiser l’insécurité routière au Burkina Faso en cette période de fête et félicitons les forces de l’ordre, qui sans relâche, veillent à la facilitation et à la régulation de la circulation.
Mes chers compatriotes, depuis un certain nombre d’années, notre pays est sous l’emprise des inondations qui sont dues au manque d’infrastructures d’assainissement, d’urbanisme et au comportement des hommes.

Il est essentiel que chaque Burkinabè fasse sienne la préoccupation de lutter énergiquement contre les feux de brousse et la coupe abusive du bois qui laissent nos forêts dans la désolation totale. Tout ceci a un impact négatif sur l’environnement et ne fait qu’accroitre la désertification avec toutes ses conséquences néfastes sur le développement.

Nous manifestons notre fierté et adressons nos félicitations à nos compatriotes qui se sont donnés corps et âme pour honorer notre chère patrie le Burkina, en remportant des compétitions, que ce soit dans le domaine du sport, de la culture, des arts, de la recherche, de l’innovation…

À tout le peuple burkinabè et aux « étrangers » vivant sur le sol du Faso, nous vous souhaitons une bonne année : une année de paix, de réconciliation et de bonne cohabitation, une année de consolidation de la bonne gouvernance démocratique qui nous conduit à un développement durable.

Pour 2019, nous formulons le vœu que les burkinabè gardent tout leur enthousiasme pour mener le pays au succès malgré toutes les difficultés actuelles.

Eleanor Roosevelt a dit « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves ».

Je rêve d’un Burkina en paix.
Je rêve d’un pays en sécurité
Je rêve d’un peuple debout, uni et réconcilié

Bonne et heureuse année 2019. Que Dieu vous bénisse !

PIB : Intégrité– Prospérité – Équité !
Ouagadougou, le 31 décembre 2018.

Dr Maxime KABORÉ
Chevalier de l’Ordre National
Président du PIB

❤️ Invitation

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