Yirgou : Les mesures du gouvernement

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Le conseil  des ministres du mercredi 9 janvier 2019 s’est penché sur la question des déplacés occasionnés par les affrontements à Yirgou.

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Tenu en session ordinaire ce mercredi 9 janvier 2019, le conseil des ministres a pris des prises de mesures à l’endroit des victimes des affrontements de Yirgou. Ainsi les ministres de l’administration territoriale et de la décentralisation, de la sécurité et celle de l’action sociale et de la solidarité nationale ont tour à tour pris la parole pour briefer le conseil de l’évolution de la situation à leurs niveaux.

Au titre du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, le ministre Siméon Sawadogo a réaffirmé une fois de plus « que rien que rien ne devrait justifier que des populations qui ont toujours vécu en parfaite harmonie, en arrivent à s’affronter au point de provoquer autant de violences meurtrières et de désolation ». Il a par ailleurs soutenu qu’un comité de crise a été mis en place et qui se charge de sécuriser la zone en entendant que les enquêtes en cours permettent de situer les responsabilités.

Concernant le ministère de la sécurité, Clément Sawadogo informe en se basant sur des informations reçues, qu’en plus « des décès, il y a des personnes à rechercher ». Il a aussi réfuté les thèses faisant croire à un bilan de plus d’une centaine de morts, le bilan actualisé se chiffrant à 49 décès. Le ministre de la sécurité affirme que plus d’une centaine d’hommes ont été envoyés à Yirgou pour la sécurité de la localité et y resteront « aussi longtemps que possibles ».

1 285 déplacés à Barsalogho

La ministre de l’action sociale et de la solidarité nationale a pour sa part été instruite par le conseil des ministres de procéder à la prise en charge des déplacés. La ministre en charge de la solidarité nationale a informé de la mise en place d’un camp d’accueil à Basarlgho qui a accueilli jusqu’aujourd’hui 1285 personnes. Trois autres centres ont été établis à Djibo, Kelbo et Arbinda, abritant au total 6 103 déplacés.

A noter que ces camps ne sont pas essentiellement dédiés aux déplacés de Yirgou mais à toutes les personnes déplacées à cause du terrorisme, a aussi dit la ministre de la solidarité nationale.

Elle a par ailleurs soutenu que la prie en charge se fera en deux composantes.  La première composante,  qui est selon elle la plus urgente, concerne la nécessité d’abriter et de donner des couvertures et des repas aux personnes déplacées et la deuxième qui est la réinsertion de ces personnes.

Des vivres et des non vivres ont été distribués aux déplacés et des forages sont prévus pour le site de Basarlgho. Sur le plan sanitaire, la ministre de l’action sociale affirme que pour des raisons de commodités d’accompagnement des blessés à Kaya et à Ouagadougou, des pécules ont été donnés respectivement. Ainsi un pécule de 15.000 F CFA par épouse ou par famille a été donné pour les blessés évacués à Kaya et 50.000 F CFA pour ceux transférés à la capitale.

Basile SAMA (stagiaire)

Burkina 24

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