Stanislas Ouaro : « On a un nombre assez élevé d’écoles fermées »

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Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a tenu son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2019, le mardi 29 janvier 2019 à Ouagadougou. Cette rencontre est essentiellement consacrée à l’adoption du rapport d’activités 2018 et la validation du programme d’activités 2019.  

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La mise en œuvre du programme d’activités 2018 a permis « d’engranger un certain nombre de résultats tangibles » amenant le niveau d’exécution à un taux de 81,19%. « Ces résultats sont à consolider parce qu’on n’est pas à 100%. L’objectif c’est 100%. Nous allons travailler pour faire en sorte qu’en 2020, nous puissions avoir un taux d’exécution encore plus élevé que celui de 2018 », a dit le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Stanislas Ouaro.

Cette performance a été jugée « satisfaisante » par le ministre, « même si, reconnait-il, beaucoup d’efforts restent à faire ». Et à l’en croire, « il y a de l’adversité, des préoccupations de sécurité » qui impactent négativement sur l’exécution des activités parce qu’il y a des écoles fermées et des sites dont l’accès est difficile pour la réalisation des infrastructures scolaires. Pour les écoles fermées, le ministre a annoncé des concertations avec les ministères de la sécurité, de la défense et de l’administration territoriale pour faire le point des zones sûres.

« Même si c’était un seul établissement (fermé), ce n’est pas acceptable »

« On a un nombre assez élevé d’écoles fermées », reconnait le ministre de l’Education qui précise qu’à la suite des concertations avec les responsables des ministères susmentionnés, le nombre précis des établissements fermés sera livré à la presse. Mais « même si c’était un seul établissement ou deux, ce n’est pas acceptable », a-t-il poursuivi.  

Outre ces aspects, il y a aussi, cite le ministre Stanislas Ouaro, la question de la fronde sociale « (et) nous sommes actuellement en discussion avec nos partenaires sociaux pour qu’ils nous accompagnent à travers un dialogue social fécond et serein ».

Pour l’année 2019, en termes de perspectives, le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) compte poursuivre ses « grands chantiers » qui s’appuient « sur les engagements que le chef de l’Etat a pris ». Il s’agit de la construction d’écoles pour remplacer celles sous paillote, de Collèges d’enseignement général (CEG), de lycées technique et scientifique, et du développement des langues nationales et leur valorisation. 

Cette promotion des langues nationales, explique le ministre, va passer par l’adoption d’une loi d’officialisation et de promotion conformément à la Constitution et ensuite, une politique linguistique viendra s’adosser à cette loi pour la promotion.

La tenue de ce premier CASEM a été mise à profit pour reconnaître les mérites de Maxime Sou, enseignant à Bobo-Dioulasso, qui a utilisé des méthodes innovantes pour atteindre des résultats exceptionnels. Depuis une dizaine d’années, en classe de CM2, ses résultats ont toujours frôlé les 100%.

Maxime Sou, prix d’honneur du Grand prix du Chef de l’Etat du Sénégal – B24

« Tout le monde pratique ces mêmes méthodes (…). La différence entre certains enseignants et moi, c’est que je compose toujours avec les parents d’élèves (…). A partir de 7 h, les enfants sont en classe et il y a un devoir très tôt le matin. A partir de 14 h, nous sommes en classe. Ce sont des astuces qui ne sont possibles qu’avec l’adhésion des parents d’élèves. Aussi, je discute beaucoup avec les enfants », a expliqué Maxime Sou. 

Pour ses performances, le Burkinabè a reçu le prix d’honneur du Grand prix du Chef de l’Etat du Sénégal. Pour l’encourager, le MENAPLN lui a offert une attestation et un ordinateur portable.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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