Tribune │ « Je vote Kadré Désiré Ouédraogo, la candidature de Décence républicaine »

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Le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo

Ceci est une tribune de Mamadou Djibo sur la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo à la présidentielle de 2020.

Cette candidature est celle de la décence, de l’honneur de notre pays et, assurément, de son ambition de relancer l’espoir, de concilier ses enfants avec les impératifs de réconciliation pour le rassemblement autour des vrais enjeux de développement. Cette candidature soulève beaucoup d’enthousiasme au sein des troupes de son parti. Et bien plus, elle galvanise les patriotes et les démocrates burkinabè en attente d’un profil de compétence, de responsabilité et de décence pour relever l’honneur meurtri de notre patrie commune.

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Notre Faso est en plein doute existentiel, plongé comme jamais dans des impasses haineuses, de malveillance, de volonté mauvaise. Pour la promotion de l’intérêt général burkinabè et l’intérêt de la paix, il nous faudra un homme d’expérience et de convivialité pour transcender nos divergences et accepter nos options politiques différentes. Les partisans du CDP, attachés à la ligne légitimiste qu’incarnent l’honorable magistrat Boureima Badini, le banquier émérite Léonce Koné, le Professeur Jean Koulidiati, le Maire Salia Sanou et la masse compacte des militants et sympathisants, disposent désormais, d’un homme qui a l’étoffe de la haute charge au Faso. Il posera, c’est ma ferme conviction, le diagnostic lucide de la situation désespérante dans laquelle se trouve notre pays bien-aimé. Nous avons besoin de changer le leadership national en 2020. Kadré Désiré Ouédraogo est le candidat qui saura construire une coalition politique transpartisane et transgénérationnelle pour imposer des élections libres, transparentes, inclusives, paisibles et crédibles. Il est porteur d’une offre politique alternative crédible pour rassembler les Burkinabè autour de l’Etat de droit consolidé, de la bonne gouvernance, du retour de nos frères exilés au bercail et des retrouvailles fraternelles.

Il saura exercer le mandat de Président du Faso avec sagesse, courtoisie,  et expérience politique. Ses qualités managériales et son tact humain ont été testés et sont attestés. Il incarnera l’Etat juste au nom du Burkina pour Tous.

Kadré Désiré Ouédraogo saura s’entourer d’une équipe de vaillants étalons de volonté inoxydable, de compétents, de patriotes avisés et de sang neuf pour embrayer, de nouveau, les chemins du progrès social par un Etat fort, démocratique, efficace et juste. Efficace et juste dans l’exacte mesure où le Burkinabè lambda est un citoyen patient, travailleur et parce qu’il attache beaucoup de prix au traitement équitable de tous, à la défense sourcilleuse de son honneur et de ce fait, l’honneur de la patrie pour faire face au péril sécuritaire. Au sortir d’une transition quasi confessionnelle et biaisée dont le suprême enjeu à consister à bidouiller les Textes en vue d’exclure les opposants,  à tarabiscoter la Constitution, à l’avoir suspendue, frauduleusement, aux fins de servir les puissants du moment, il sied de revenir à la doctrine de l’Etat fort et impartial, de rétablir la décence  au cœur de la gouvernance, d’opter pour un régime décent au service du Bien commun : la République et la sauvegarde de notre intégrité territoriale. La prospérité partagée sera alors notre horizon d’attente. L’exubérance des enflures populistes d’il y a si peu a oblitéré les capacités nationales d’analyse lucide et patriotique. Ensemble, mettons-nous en mouvement pour servir la concorde nationale et la stabilité avec Kadré Désiré Ouédraogo. Le Burkina ne cherche pas l’homme providentiel. Il a surtout besoin d’un étalon pour porter l’Espoir !

Le processus démocratique qui a été tronqué au profit  des professionnels de l’insurrection a trahi le processus démocratique sur lequel tous les citoyens pouvaient s’accorder au nom de notre tradition de paix et d’unité.  La consolidation de la politique d’influence que notre pays a engagée sous le leadership fort du Président Blaise Compaoré, et ceci en disproportion totale avec sa taille économique réelle, a été abandonnée. Nos acquis fragiles furent, de facto, mis en banqueroute. L’insolite, la pusillanimité, la partisannerie abjecte, les anathèmes sont devenus notre lot commun. Que de désolation !

Kadré Désiré Ouédraogo impulsera, j’en suis convaincu, un leadership collectif, exemplaire et préparera avec responsabilité, une nouvelle génération de patriotes et de bâtisseurs du Faso. Parce que notre pays est dans des mains dilettantes, ce vrombissement inaudible de gouvernement, le changement de leadership national sied. Arrêtons maintenant la note de la banqueroute !  

La situation actuelle est certes imputable à notre aveuglement individuel et collectif d’antan.  Nous nous sommes totalement mépris sur le socle fragile de notre économie, de nos ressources naturelles limitées. Nous avons hypostasié nos haines interpersonnelles dérisoires, thésaurisé nos rancunes et cru en des conjectures subrepticement baptisées « Solutions ». Seuls le travail et la discipline paient. Les Présidents Ouezzin Coulibaly, Maurice Yaméogo, El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana, Gérard Kango Ouédraogo et les Généraux Baba Sy, Marc Garango et les quatre officiers Sankara, Compaoré, Lingani et Zongo, les Coordonnateurs du Faso, tous ont toujours mis de l’avant, la patrie et l’égalité citoyenne. Nous génération, désormais, a le devoir de nous donner un vrai chef charismatique,  un authentique leadership de prépondérance alterné, au besoin, avec celui de coalition en fonction de la nécessité du moment mais toujours pour conjurer nos propres misères, mettre fin aux divisions puériles et réaffirmer la solidarité intergénérationnelle, la compassion de la Nation.

Certes, le Burkina Faso dispose d’un capital humain de qualité et d’un capital d’estime insoupçonné hors de nos frontières comme pays de vaillance, de résilience culturelle, un pays d’identité forte et de volonté nationale décisoire, le pays africain qui sait trancher dans le vif pour lever les impasses destinales.

Mais le Faso est en danger. La division, l’intolérance, le sectarisme, les prévarications, la fainéantise et cet incivisme digne de l’état de nature, ces milices Koglweogos et maintenant, ce pogrom abominable de Yirgou. Assez ! Nul ne peut raisonnablement s’exonérer du devoir de vigilance. Autant de mauvais indicateurs qui doivent interpeller notre conscience comme Peuple, nous Burkinabè, ce pays africain de courage dont la foi destinale est l’Intégrité. L’heure n’est plus aux abjectes rivalités interpersonnelles de la génération sortante, celle qui confisque le pouvoir d’Etat depuis 1982 comme caste de faux compétents, de politiciens véreux et de révolutionnaires professionnels, ces rentiers perpétuels de la République. Il faut Refaire notre démocratie avec un homme d’Etat policé, courtois et pleinement en phase avec les enjeux! Kadré Désiré Ouédraogo est le profil de consensus, le moins clivant issu de la génération de 1982. Il saura transmettre le témoin à un autre enfant digne.   

Notre pays est à un tournant décisif. Je le souhaite transgénérationnel, transpartisan et panafricaniste. Demandeurs, nous sommes, d’un destin solidaire et fraternel sculpté par la vaillance de notre Peuple courageux comme le Ditanyé nous l’ordonne et conforme au testament politique du Professeur Ki-Zerbo. L’intérêt  national, le nôtre, est promu seulement par nos choix responsables et la voie démocratique. Refaire notre démocratie pour qu’elle soit participative et citoyenne, exiger le meilleur, tout le meilleur pour notre patrie, nos yeux rivés sur l’horizon d’attente qu’est le bon gouvernement. Nous exigerons la redevabilité du Président du Faso au planton de la République ; la tolérance, la réconciliation pour le rassemblement de tous les fils et filles du Faso et la bienveillance fraternelle pour tous. Comme citoyens, citoyennes et comme communauté nationale, nous devons vaincre nos obstacles psychologiques et objectifs pour mieux nous connecter avec les enjeux de l’émancipation comme enjeux du développement endogène.

Lorsque le pays, le nôtre, est aux confluences de tant de défis, de l’exigence de dessiner, de réaliser les innovations sociales, politiques, de donner chair au patriotisme intègre et de renvoyer tous les partisans de tous bords à l’universel Etat, à la règle de droit et de la bonne gouvernance, le changement de cap est impératif. Notre service public doit reposer sur la confiance du peuple souverain. Il doit de ce fait se réinventer pour la mériter et servir nos champions nationaux dans tous les secteurs socio-économiques. Servir l’intérêt général ! Restons connectés à l’intelligence et aux nécessités du moment.  

L’art de gouverner réside, disait le Président John Fitzgerald Kennedy, en celui de savoir bien s’entourer des meilleurs de la société que l’on voudrait diriger. Il s’ensuit que la question primordiale burkinabè est alors celle de trouver ce citoyen, pétri de talents, soucieux des chantiers de la concorde et de l’équité de traitement des citoyens et assez attaché au sort de ses compatriotes, au sol national, la terre des ancêtres. Puisque la charge incombe à celui-là de savoir s’entourer des meilleurs dans tous les secteurs pour conjurer la partisannerie vile des coquins qui s’entichent des copains pour former un clan de prédateurs contre l’intérêt général et l’intérêt de la paix et la stabilité.

Ma conviction est faite. Cet homme d’Etat existe. Il est l’un des nôtres,   compétent et attaché viscéralement au sort du Burkina Faso et de ses enfants,  notre patrie fidèle à sa promesse de demeurer celle des Intègres. Il a été notre serviteur comme Premier ministre. Patriote africain, il a servi les citoyens de la CEDEAO avec honneur et intégrité. Essayons le meilleur étalon du moment. Accompagnons le Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo dans sa volonté ferme de servir le Bien commun, notre unique et précieux bien commun : le Burkina Faso pour tous !

 Mamadou Djibo Baanè-Badikiranè

Philosophe

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