Violences contre les femmes dans le milieu cinématographique : Des voix s’élèvent

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A l’occasion de la 26e édition cinquantenaire du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), plusieurs conférences ont été organisées par des femmes cinéastes qui revendiquent les droits de cité dans le milieu. Si tous les débats étaient focalisés sur le traitement de l’égalité entre homme et  femme, les droits de la femme, la table-ronde du mercredi 27 février 2019, organisée par le Collectif des cinéastes non alignées sur le site du Marché International du Cinéma Africain et de la Télévision (MICA), a pris une autre tournure pour se focaliser sur les violences faites aux femmes dans le milieu.

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Annoncée au début pour discuter de la présence des femmes africaines et de la diaspora dans l’industrie cinématographique, la table-ronde a pris une autre tournure en libérant la parole des femmes qui dénoncent les violences qu’elles subissent dans le milieu.

 En effet, c’est au cours des débats que l’une des femmes, l’actrice Nadèze Bosson- Diagne, prenant la parole, fait basculer le débat sur les autres formes de maltraitance, tels le viol, les harcèlements, les coups, blessures, les intimidations dans le milieu qui ne sont pas mises au jour. Elle se base sur son expérience. C’est en larmes qu’elle témoigne de son viol à ses débuts.

Elles sont comédiennes, productrices, réalisatrices à sa suite à témoigner de choses très fortes. C’est toujours dans cette lancée que Aissa Maiga, prend le micro et rappelle l’affaire Azata Soro-Tahirou Tasseré Ouédraogo. Une comédienne burkinabè, alors assistante de Tahirou sur un plateau de tournage, s’est vu taillader la joue avec un tesson de bouteille. C’est en témoignant de ce cas que la victime arrive sur les lieux.

Toutes solidaires à sa cause et voulant en savoir plus, Azata soro entre sanglots et colère donne sa version des faits devant une dizaine de journalistes étrangers.

Elle dénonce la complicité de l’autorité burkinabè car Tahirou  Tasséré « n’a purgé qu’un mois de prison et refuse de réparer et n’est pas inquiété ».

Ayant été blessée en 2017 sur le tournage de la série « Le trône » en compétition et soutenu par TV5 Monde, sur place les femmes ont décidé de signer une pétition pour la censure de la série de Tahirou Tasseré en compétition à cette 26e édition du FESPACO.

Revelyn SOME

Burkina24

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