Consommer bio : Mode ou nécessité ?

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Dans le but de promouvoir la Maison de la femme, une activité dénommée « 72 heures de la Maison de la Femme », a été initiée par l’Association Initiative Communautaire Changer la Vie/ Nazemse (ICCV/Nazemse), partenaire local de l’ONG Tamat, le 15 mars 2019. Au programme de cette activité, une table ronde sur le thème « Produire et consommer biologique : effet de mode ou nécessité ? ».

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Cette table ronde, qui a eu pour cadre le restaurant biologique « La Jardinière », a réuni les partenaires du Projet RASAD, les structures impliquées dans la promotion de l’agroécologie, des associations évoluant dans le développement des activités génératrices de revenus des femmes, le ministère de l’agriculture

Après une brillante communication de la coordinatrice locale du projet, madame Kouad Neerbéwindé Sawadogo, faisant un focus sur le centre multifonctionnel de Cissin, place aux échangent qui ont porté sur la promotion des produits bio locaux, les techniques agro écologiques et les différents défis à relever.

Il ressort des échanges que des efforts ont été consentis de part et d’autres pour la promotion des produits locaux, mais beaucoup reste à faire en terme de formations, de sensibilisations, de productivité, de mise en œuvre des recommandations faites à des multiples occasions. Et que dire du décret pris par l’Etat en vue d’inciter à la consommation des mets locaux et dont l’application traîne le pas.

Voilà autant de questionnements sur lesquels le ministère de l’agriculture a été interpellé. Et la réponse de madame Bouané Ella, directrice générale de la promotion de l’économie rurale, représentante du ministère de l’agriculture, est on ne peut plus claire : le ministère soutient et gère des programmes de promotions de l’agroécologie et des produits locaux. Des actions à mener en faveur de l’agroécologie et des produits locaux, à court et à long terme ont été portées à la connaissance des participants.

Et Piero Sunzini, directeur de l’ONG Tamat de suggérer la mise en place d’un partenariat entre le ministère de l’agriculture et les acteurs privés du domaine, en vue d’une synergie d’action.

Pour rappel, le programme en faveur de la sécurité alimentaire par le projet RASAD, cofinancé par le Ministère italien des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement (AICS) s’est renforcé par la mise en place de deux centres multifonctionnels composés de deux maisons de la femme dont une à Koubri et une à Cissin.

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Rédaction B24

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