Massacres au Burkina : Simon Compaoré dénonce « des artisans de la déstabilisation »

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Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a déclaré ce 11 avril 2019 que des « artisans de la déstabilisation » sont derrière les massacres à caractère ethnique enregistrés ces derniers temps au Burkina Faso.

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En conférence de presse ce 11 avril 2019 à son siège à Ouagadougou, le MPP, parti au pouvoir au Burkina, à travers la voix de son président par intérim, Simon Compaoré, a réagi aux massacres communautaires enregistrés ces derniers mois au Burkina Faso.

Faisant remarquer que la cohabitation entre les communautés au Burkina a été  toujours été marquée par « un brassage idyllique », Simon Compaoré dit ne pas comprendre « d’où vient la soudaineté et la brutalité de ces violences létales qui endeuillent les familles burkinabè avec tant d’ampleur et de cruauté« .

Néanmoins, sa conviction est faite. « Manifestement, pour le MPP, des artisans de la déstabilisation cherchent à semer les graines de la division dans notre pays et à opposer les communautés entre elles« , a-t-il affirmé dans la déclaration liminaire. Avant de dire plus loin que « le MPP et ses alliés s’élèvent énergiquement contre cette nouvelle forme de terrorisme social aux conséquences tout aussi désastreuses« .

Pas de coup bas

Le parti au pouvoir tourne ensuite son regard vers le gouvernement afin qu’il prenne « des mesures énergiques pour rechercher et traquer les auteurs et les bras armés de ces conflits fratricides et ignobles afin de les soumettre à la punition de la justice« .

Sur ce sujet, le MPP a souhaité toutefois que ses adversaires politiques n’en fassent pas leur fonds de commerce. « Cela est malsain. Pas de coups en dessous de la ceinture, comme on dit dans le monde du sport. Soyons patriotes dans ces moments d’épreuve pour les familles des victimes, pour celles qui pansent leurs blessures et pour les déplacés auxquels nécessairement nous devons assistance et protection« , a plaidé Simon Compaoré.

Pour rappel, 62 personnes ont trouvé la mort la semaine dernière dans des affrontements communautaires à Arbinda dans le Sahel. En début d’année, près d’une cinquantaine de Burkinabè, dont majoritairement des Peuls,  ont été tués à Yirgou.

Burkina24


Photo : DR

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