Floby : « Je n’avais pas changé »

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Surnommé le « King Zodanga », « le Papa des orphelins », « le Kiroukou d’Afrique » et intronisé  « Nongnaba », « roi de l’ambiance » dans son village récemment, la notoriété de Floby dans l’échiquier musical burkinabè n’est plus à démontrer.  11 kundé de plusieurs catégories dont un Kundé d’or en 2010, il est en lice encore pour les Kundé d’or 2019 grâce à son dernier album « Wakato ».

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La sortie de son 5e e album « Wakato » en 2018 a remis en selle l’artiste que les Burkinabè croyaient « dévier » du genre musical qu’il savait le mieux faire, la musique tradi-moderne.

Ses sorties de titres depuis quelques années avaient laissé plus d’un fan sur sa faim et au regret de le voir pencher pour la musique urbaine, le coupé décalé ou autre.

Mais  Floby s’en défend. « C’était un moment de transition », dit-il. La preuve, « je n’ai jamais fait un album avec les musiques tendances. Si vous avez remarqué, je ne faisais que des singles. Je n’avais pas changé. C’est un moment de transition entre mes albums ».

Qu’à cela ne tienne, le succès qu’il aura engendré en 9 mois vient le lui rappeler que c’est ce style musical l’aime.

«L’album se comporte très bien sur le marché. Il est déjà couronné aux 12 PCA 2019, aux FAMA 2019 et nommé dans plusieurs catégories des Kundé 2019, l’artiste le plus joué en discothèque, d’inspiration traditionnelle et le Kundé d’or. J’ai mis les petits plats dans les grands », confie-t-il.

Il reconnait néanmoins que ces musiques de transition ne plaisaient pas à bon nombre.

« Même si ça ne plaisait pas, moi personnellement ça m’a apporté beaucoup, ce sont des moments où je m’en suis sorti financièrement mieux. Mais il y avait des fans qui se plaignaient et je n’arrivais pas à me faire comprendre. Heureusement que cet album est sorti et ils ont compris que je n’avais pas changé.  A un moment de la vie, il faut essayer d’être un peu fou et revenir à la raison », ajoute-t-il.

13 ans de carrière. 11 Kundé. Mais ne boudera pas un autre trophée.

« Nominé, ça m’encourage et prouve que l’album est apprécié. Même au soir du 26 avril, si je ne suis pas le lauréat, je serai content parce que c’est la musique burkinabè qui aurait gagné. Ça ne veut pas dire que je ne veux plus de Kundé mais le fait que je sois déjà nominé, est une bonne chose. Si je ne gagne pas ce kundé, il n’y aura pas de problème parce que pour moi, ce n’est pas une compétition ».

Comment voit-il ses challengers ?

« Maï Lingani, c’est une grande sœur de qui je me suis beaucoup inspiré. Nabalüm, c’est une petite sœur que j’apprécie bien et qui me respecte beaucoup. Elle est en train de monter et elle est encadrée par un grand frère, Alif Naba qui m’a aussi beaucoup inspiré. Il faut que la musique burkinabè bouge, il faut qu’on se soutienne. Je les apprécie très bien et je crois qu’elles le méritent bien ».

Comment apprécie-t-il les kundé en tant qu’artiste ?

« Les Kundé, ça nous encourage, nous les artistes à travailler plus. Mais je me dis  les Kundé pourraient essayer d’améliorer. C’est la seule cérémonie en Afrique de l’Ouest si je peux le dire qui pense aux artistes. Promouvoir les artistes à travers l’Afrique parce que je sais que leur  carnet d’adresses est bien rempli, fourni ».

Revelyn SOME

Burkina24

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