Rationnalisation du système de rémunérations : Le gouvernement en séminaire

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En prélude à la tenue de la conférence nationale sur les  rémunérations, les membres du gouvernement réunis ce samedi 4 mai 2019 à la salle de conférence de Kosyam s’imprègnent des travaux des techniciens sur le système de rémunération en vue de porter leurs observations et suggestions. Un tel exercice est aussi prévu chez les partenaires sociaux et tous ceux qui prennent part à cette concertation.

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Ce séminaire gouvernemental de restitution des conclusions des travaux sur la rationalisation de la rémunération est une étape normale dans le processus avant la tenue de la conférence nationale selon Séni Ouédraogo, le ministre de la fonction publique, ministre en charge du dossier. Cette rencontre devrait s’élargir au niveau des parties prenantes, les partenaires sociaux, coutumiers et religieux  pour recueillir les observations de ces derniers.

Rien du contenu des travaux n’a filtré. Les concertations des parties prenantes continueront, telle a été l’information principale donnée à la sortie du séminaire.

« Je puis vous dire qu’à la sortie de ce séminaire, le gouvernement a réaffirmé la nécessité de poursuivre le processus de la restitution des conclusions des travaux de la conférence sur les rémunérations et nous avons pris bon acte. Nous devons rencontrer très récemment les partenaires sociaux qui nous accompagnent dans ce processus pour recueillir aussi les observations sur les travaux qui ont été présentés », dit-il.

Pour l’heure,  aucune date n’est fixée pour la conférence. « Il n’y a pas un calendrier avec des dates fixes (…). Quand nous aurons consulté les uns et les autres, la date prochaine de la conférence sera décidée », dit-il.

Quant aux syndicats qui se disent être trahis dans le processus, le ministre affirme que ceux qui ont participé aux travaux sont pris en compte.  Pour le moment, aucun désistement n’a été observé. « C’est sereinement que nous continuons le processus. Nos partenaires sont régulièrement consultés aussi bien la société civile, les syndicats, que les groupes religieux et traditionnels ».

« Pour nos enfants »

« Je peux vous rassurer que les syndicats qui ont participé aux travaux sont dans le processus et même les travaux qui ont été soumis au gouvernement leur ont été soumis aussi à leur dernière rencontre, donc eux aussi travaillent sur le document pour nous renvoyer leur observations », a-t-il ajouté.

 Ce n’est pas un processus assez aisé, laisse entendre le ministre, « parce que le problème que nous avons, ce sont des problèmes qui se sont taxés sur presqu’une dizaine d’années (…). Ce n’est pas en une année que nous avons commencé le processus que tout sera clos ».

Mais pour lui, « le Burkina n’a pas une autre alternative, cette réforme sur les rémunérations et de façon globale sur le train de vie de l’Etat, est incontournable si nous voulons assurer un devenir à nos enfants, parce qu’aujourd’hui,  on n’a pas d’autres choix que de faire des économies pour faire des investissements structurants pour nos enfants ».

Revelyn SOME

Burkina24

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