Etat burkinabè-Eglise catholique : Vers une amélioration du système éducatif 

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L’Etat burkinabè et l’Eglise catholique ont procédé à la signature d’une nouvelle convention sur l’éducation. La cérémonie de signature a eu lieu ce mardi 7 mai 2019 à Ouagadougou en présence du ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro et de Mgr Séraphin François Rouamba, président de la commission épiscopale pour l’éducation catholique.

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Afin d’accroitre l’offre et la qualité de l’éducation, l’Etat burkinabè et l’Eglise catholique ont signé en 2009 un accord de partenariat. Cet accord a malheureusement rencontré des dysfonctionnements. Selon le président de la commission épiscopale pour l’éducation catholique, Mgr Séraphin François Rouamba, archevêque de Koupéla, « les textes étaient là mais un grand écart s’est creusé entre les textes et leur application, causant de graves dommages aux enseignants, aux enfants, à l’Eglise et à l’Etat ».

C’est pour remédier à ces dysfonctionnements que l’Etat et l’Eglise catholique ont procédé à la relecture de la convention de 2009 pour la rendre plus opérationnelle et en phase avec la nouvelle vision que les autorités entendent imprimer au système éducatif.

L’objectif principal de cette relecture est de permettre à l’Eglise catholique de continuer à accompagner l’Etat dans le système éducatif. « Un mécanisme commun de détermination de l’équilibre budgétaire a été mis en place pour servir l’Eglise catholique. Ce mécanisme va lui permettre de respecter les engagements salariaux vis-à-vis des enseignants », a précisé Stanislas Ouaro.

L’équilibre budgétaire a été mis en place pour servir l’Eglise catholique

« Il faut comprendre que ce que nous mettons à la disposition de l’Eglise catholique, c’est vraiment pour payer des salaires. Et comme ce sont des salaires, nous devons faire en sorte que tout cet équilibre budgétaire soit mis à disposition, parce que si ce n’est pas mis à disposition ils auront du mal à payer les salaires et donc ça va poser de véritables problèmes », explique-t-il.

Le premier responsable du département en charge de l’éducation dit être « engagé » à apurer les arriérées et à travailler de façon à ce que le gouvernement puisse régulièrement respecter ses engagements pour permettre à l’Eglise catholique aussi de respecter les siens.

Pour le président de la commission épiscopale pour l’éducation catholique, Mgr Séraphin François Rouamba, cette signature de convention va apporter la stabilité aux enseignants et permettre d’avoir des salaires conséquents. Il a estimé que « bien que l’éducation coûte chère, elle demeure le seul moyen de garantir à notre nation un capital humain respectable, un esprit d’unité dans la diversité et de réel patriotisme ».

Mgr Séraphin François Rouamba a pensé que nouer des partenariats pour une éducation de qualité pour l’ensemble de la jeunesse du pays est un « acte salutaire ». Il a martelé que « ces engagements financiers de part et d’autre sont des investissements réciproques nécessaires pour le bien de la nation entière ».

Cette convention existe depuis 2004 et est renouvelable chaque 5ans.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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