Burkina : Le Salon de l’arbre n’occulte pas la forêt de Kua

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La deuxième édition du Salon international de l’arbre (SIA) est prévue du 18 au 21 juin 2019, sous le patronage du ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique.

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La deuxième édition du Salon international de l’arbre (SIA) a pour thème « l’arbre comme vecteur du développement économique et social des pays sahéliens : quelles actions politiques et citoyennes promouvoir ?». Elle porte sur la valorisation de l’arbre, la prise de conscience sur l’importance de l’équilibre écologique et pour la survie de l’humanité.

En prélude à cette grand-messe prévue du 18 au 21 juin 2019, le comité d’organisation s’est prononcé sur la question ce mardi 14 mai 2019.

Pour le président du comité d’organisation, Lazare Doulkom, le premier problème des pays sahéliens est « la faible pluviométrie et le manque de moyens pour la mise en place de systèmes d’irrigation modernes et durables ».

La faible pluviométrie et le manque de moyens pour la mise en place de systèmes d’irrigation

Ces problèmes constituent « un facteur majeur de l’incapacité de l’agriculture à juguler le défi de la sécurité alimentaire et créer des revenus conséquents pour les exploitants », a ajouté Lazare Doulkom.

L’arbre, dit-il, reste l’alternative sûre et durable pour garantir les équilibres écologiques et économiques du pays en proie à la désertification et au changement climatique.

Le PCO du SIA a estimé que l’arbre reste « utile » pour ses bienfaits notamment pour son bois, ses feuilles, ses fruits, sa sève, ses sécrétions et fonctions écologiques (l’assèchement des marais, le rideau brise-vent, la lutte contre l’érosion, la fixation du gaz carbonique et le refuge pour de nombreux animaux).

Mais la grande menace reste, dit-il, la forte dégradation des terres, le changement climatique, la déforestation croissante et continue et l’accaparement des terres par les fonciers.

Déclassement de la forêt de Kua

L’autre souci auquel font face les arbres, est l’accaparement des terres par les agents immobiliers. « Tout ce que les promoteurs immobiliers sont en train de faire au Burkina dénote malheureusement d’un problème de gouvernance, d’une question de vision à moyen et à long terme », a soutenu Pèlega Athanase Kinda, membre de la commission thème.
Par ailleurs, il accuse l’Etat d’être au-devant de toutes ces procédures et qu’il ne favorise pas le devenir de la jeunesse.

Athanase Kinda a également porté un regard sur le devenir de la forêt de Kua. En l’en croire, lui et ses camarades ne cautionent en aucun cas le déclassement de la forêt de Kua. Ils disent vouloir un hôpital mais pas en détruisant la forêt.

A noter qu’au cours du salon, des activités thématiques et expositions, une sensibilisation et une journée d’éducation environnementale seront menées au profit de 600 élèves du primaire. Le SIA cible la population toute entière surtout la jeunesse.

Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24

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