Burkina : Les syndicats des magistrats chez le Président de l’Assemblée Nationale

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Les syndicats des magistrats du Burkina ont été reçus, en audience, par le Président de l’Assemblée Nationale du Burkina pour échanger sur les préoccupations du monde judiciaire et, notamment le respect du pacte national pour le renouveau de la magistrature. Cette visite a eu lieu ce 23 mai 2019 à Ouagadougou.

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Face aux nombreux problèmes que connait l’appareil judiciaire ces derniers temps, trois syndicats des magistrats du Burkina sont venus échanger avec le président de l’Assemblée Nationale, « sur les préoccupations du monde judicaire », a précisé à sa sortie d’audience, Christophe Compaoré, Secrétaire général du Syndicat des magistrats burkinabè.  Il s’agit du syndicat des magistrats burkinabè, du syndicat autonome des magistrats burkinabè et du syndicat burkinabè des magistrats.

Parlant du Pacte National pour le renouveau de la justice, il a fait savoir que pour le monde judiciaire « le Pacte pour le renouveau de la justice voté en 2015, est comme le PNDES au niveau du niveau du pouvoir exécutif ». « C’est la source à partir de laquelle toute réforme doit être initiée et les acquis consolidés », a-t-il ajouté.

Sécurité juridique des citoyens

Après avoir précisé le rôle de chaque pouvoir dans le fonctionnement de l’Etat de droit, Christophe Compaoré a fait savoir que « le pouvoir politique ne peut pas au regard des intérêts du moment changer les lois ».

En effet, pour lui, « dans un Etat de droit, le pouvoir parlementaire est limité par la loi ». Et que le pouvoir judiciaire tirant sa légitimité de la Constitution, le parlement doit de ce fait veiller à ce qu’il y « ait une sécurité juridique pour les citoyens », a-t-il expliqué.

Plusieurs points ont fait l’objet d’échange avec le Président et le secrétaire général se dit « très confiant » en ce qui concerne la mise en œuvre du Pacte pour le renouveau de la justice, car les actions qu’ils mènent « s’appuient sur des principes universels qui s’imposent même au Burkina ».  Et pour lui, « le parlement a l’obligation d’appliquer la loi, même contre lui-même ».

Amsétou OUEDRAOGO (stagiaire)           

Burkina 24

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