Excellence dans la formation : L’ISLO en opération séduction auprès des diplomates

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Dans sa campagne pour son expansion et sa volonté d’intégrer le cercle des centres de formation d’excellence sur le continent, l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) qui « n’a rien à envier aux écoles occidentales » est en opération séduction auprès des diplomates. Ce matin, ils ont eu droit à une visite guidée de l’école par les premiers responsables et les instructeurs.

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Le ministère de la défense nationale et des anciens combattants veut faire de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou, ex Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO), une école de référence à l’image du Centre international de formation au maintien de la paix de Kofi Annan basé au Ghana et qui offre des formations et des recherches sur le maintien de la paix et les opérations de maintien de la paix depuis 1998.

L’ISLO, ex EMTO, est opérationnel depuis janvier 2000.  L’institut qui « fait face à une demande de plus en importante des pays partenaires » mène actuellement une opération de marketing en vue de faire face à  sa montée en puissance. Ce matin, les ambassadeurs ivoirien, ghanéen, nigérien, monégasque, belge, marocain, autrichien, chinois et bien d’autres n’ont pas voulu se faire conter ce dont l’école est capable. Ils étaient aux premières loges pour assister à la présentation en salle et lors de la visite des ateliers et salles de formation.  

« Dans la discussion que j’ai eue avec des camarades de pays étrangers, l’école n’a rien à envier aux écoles occidentales. On a les mêmes moyens et aux dires des instructeurs, nos stagiaires travaillent plus à l’ISLO qu’ils ne le font en Europe », a laissé entendre le lieutenant-colonel Hecht Fabrice, directeur des études. Par ailleurs, il a confié avoir eu des contacts avec des entreprises évoluant dans le secteur de la prospection minière qui sont à la recherche de techniciens qualifiés.

Justement, l’ouverture des portes d’entrée au personnel civil est inscrite sur la liste des perspectives de l’école. « Elles ont un réel besoin en formation et elles sont prêtes à nous envoyer des candidats », rapporte le lieutenant-colonel Hecht. Et l’institut a déjà fait un test en 2015 en formant le responsable de la plateforme logistique d’une multinationale française installée dans un pays voisin au Burkina Faso. En guise d’exemple, vante-il, l’ISLO  est à mesure de prendre les mécaniciens de ces entreprises et faire d’eux en deux mois des chefs d’équipe et d’atelier. Il ne leur reste plus qu’à les y envoyer.

A travers cette opération, le colonel Ouédraogo Nestor, directeur de l’ISLO espère montrer aux (futurs) partenaires techniques et financiers le potentiel dont regorge l’institut et qui, dit-il, peut être mis à profit dans la consolidation des forces armées africaines en matière de soutien et dans la participation au développement socio-économique à travers les entreprises et les personnels civils du Burkina Faso.

« C’était une visite très instructive. Pour moi, c’était une découverte. Je ne savais pas qu’une telle structure existait ici à Ouagadougou. C’est très important que des formations comme telles peuvent se faire sur le sol africain. L’école a l’ambition de devenir un centre d’excellence au niveau de la CEDEAO. Elle est en bonne voie. La Belgique est fière d’être un partenaire modeste », a commenté l’ambassadeur Lieven De La Marche au terme de la visite-guidée.

De quoi rendre « heureux » le colonel-major Winkoun Wenceslas venu représenter le ministre de la défense. Cet ancien sous-chef section logistique à l’état-major général des armées ne doute pas de l’importance de la logistique aussi bien au sein des armées que pour certaines entreprises.  

A l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou, c’est aussi et surtout une discipline et une rigueur avec lesquelles les instructeurs ne transigent pas lorsque vient le moment de former en transmission, logistique et matériel et systèmes d’information et de communication des pensionnaires. Ce qui lui a valu de recevoir et de continuer à recevoir des stagiaires depuis sa création en janvier 2000. Les stagiaires nigériens et ivoiriens ont été présentés aux ambassadeurs de leurs pays. A la date du 31 décembre 2018, l’effectif des stagiaires passés par cet institut était estimé à 2 601.

Depuis janvier 2000, 151 stages ont été dispensés et 2 569 brevets et diplômes ont été remis aux pensionnaires à qui, il est rappelé au début de chaque stage qu’« ‘à l’ISLO, il n’y a pas de cadeau. On ne vient pas chercher un bout de papier. On vient bosser. On doit pouvoir mériter le diplôme’ ». Des confidences d’instructeurs, un stagiaire, récemment passé par là, l’a pris à la légère. La sanction est tombée. « Il est reparti sans son diplôme ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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