Burkina : Les GID «sont à la fois maltraités et mal traités »

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Le syndicat national des gestionnaires de l’information documentaire (SYNAGID) a tenu sa première conférence de presse ce mardi 18 juin 2019 à Ouagadougou pour porter à la connaissance de l’opinion publique les mauvaises conditions de vie et de travail des gestionnaires de l’information documentaire (GID).

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Après 4 mois de création, le SYNAGID compte plus de cinq cent membres avec un bureau national de onze membres. Ce syndicat regroupe les familles d’emplois d’archivistes, de bibliothécaires et de documentalistes.

Le SYNAGID est né dans un contexte dit « très difficile ».

« Les GID sont à la fois maltraités et mal traités. Maltraités du point de vue des conditions de travail et des risques graves qu’ils courent dans leurs lieux de travail sans la moindre protection matérielle ou juridique, et mal traités du point de vue de la rémunération de leurs efforts, du mépris et de l’absence totale de formation technique continue à leur profit », a déclaré Souleymane Saoré, le secrétaire général (SG).

La gestion des archives, selon les membres, doit être prise en compte selon une démarche claire pour que l’information essentielle créée soit disponible et pour assurer qu’elle soit accessible de façon efficace.

Plus loin, le SG a indiqué  que « dans notre pays, les bibliothèques publiques se meurent par insuffisance de ressources, par insuffisance de professionnels compétents et bien formés, par manque de politiques publiques d’incitation à la lecture ».

Pour un pays créé il y a 100 ans et une population galopante d’environ 20 millions d’habitants, il trouve que « le centre national des archives est véritablement désuet ». Les chiffres montrent que les fonctionnaires burkinabè estimés à environ 200 000 ne comptent en leur sein que 500 GID. Ce qui est une triste réalité de la part de l’Etat, dit le SG.

« Une administration ne peut pas fonctionner sans archives ce n’est pas possible, c’est un leurre », a souligné Souleymane Saoré.

Pour la suite de leur lutte, les syndicats envisagent des actions à entreprendre par rapport à la réponse du ministre de la fonction publique.

Ils interpellent donc le gouvernement à une prise en charge diligente des préoccupations des GID pour éviter d’éventuels dérapages qui viendraient à être observés dans les services publics de gestion des documents, le respect des engagements pris par l’Etat, la reprise et la dynamisation du dialogue social.

Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24

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