Burkina : « Maman oublie-moi » est au ciné

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Ce lundi 17 juin 2019 au ciné Burkina, a eu lieu la première du film « maman oublie-moi » du réalisateur Ives Edgard Bonkoungou. Ce long métrage de 90 mn dépeint les difficultés rencontrées dans les couples.

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«Maman oublie-moi » parle d’une famille dont le chef de ménage est un taximan. Il se débrouille malgré le peu qu’il gagne pour mettre sa famille à l’abri du besoin. Sauf que sa femme est très exigeante, ambitieuse et rêve de vivre dans un grand confort. Son mari n’arrivant pas à lui offrir cela, elle fait la rencontre d’un homme très riche. Elle quitte alors celui-ci. Le mari est ainsi obligé de jouer à la fois le rôle du père et de la mère pour leur fille.

Son ex-femme, de son coté, a eu la vie de rêve qu’elle voulait tant, mais elle sera confrontée à moult difficultés car elle ressentira le manque de sa fille qu’elle a abandonnée. Elle demanda donc à son nouveau partenaire de lui faire un enfant, chose que celui-ci refuse pour un certain nombre de raisons. C’est là que tous ses problèmes commencent.

C’est le fruit d’un mois de tournage et de montage, avec 32 acteurs. Le réalisateur dit s’être inspiré des maux qui minent la société. « C’est des faits réels parce qu’on a remarqué que beaucoup de couples vivent ces genres de problèmes actuellement. C’est vraiment des maux qui minent la société actuelle et souvent on ne prend pas le temps de réfléchir assez et surtout à la progéniture avant de prendre des décisions. C’est beaucoup plus les maux qui minent la société qui nous ont inspirés », a expliqué Ives Edgard Bonkoungou, le réalisateur.

Selon lui, l’homosexualité a été évoquée dans le film de « maman oublie-moi » car c’est un phénomène qui fait partie de la vie actuelle.

« Il y a certains sujets qu’on ne peut pas évoquer sans mettre ça dedans. Dans le film, l’homosexualité intervient juste un peu dans l’histoire parce qu’on ne pouvait pas. Et ça nous a permis d’avancer beaucoup plus dans l’histoire et de rendre ça plus voyant », a-t-il fait savoir.

A la question qu’avez-vous retenu de ce film, Wahabou Bara, directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), pense que « c’est une victoire pour le monde de l’audio-visuel et pour l’imaginaire, de la société burkinabè de façon spécifique mais africaine de façon générale ».

« Quand on regarde le film de ce soir, il y a eu une vue transversale entre l’éducation d’une mère pour son enfant. On a vu aussi la persévérance de Habib (le héros, le mari de Ténè) pour dire qu’il ne faut jamais abandonner », a ressenti le directeur général du BBDA.

Il va plus loin. Dans un pays confronté à l’insécurité, Wahabou Bara et ce film peut être « un outil pour montrer au monde entier que le Burkina Faso reste un pays de résistance, de créativité ».

Ce cinéphile ivoirien, Chris Camus, a trouvé ce film intéressant. « Je dirai que l’idée générale du film a été bien élaborée parce qu’on a constaté que c’est nos petites sœurs d’aujourd’hui qui mettent l’argent devant tout. Il faut que nos sœurs comprennent que le bonheur ne s’obtient pas d’un coup », souligne-t-il.

A noter que le film « maman oublie-moi » se passe du 17 au 23 juin au Ciné Burkina.

Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24

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