Burkina : « Le froid pèse sur les budgets publics et familiaux », selon Elie Ouédraogo

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En marge de la première édition de la Journée mondiale du froid (JMF) qui se tiendra le 26 juin, l’Association des professionnels et acteurs du froid et de la climatisation (APFC) se sont prononcés le lundi 24 juin 2019, sur l’importance du froid dans le développement économique en général et du Burkina en particulier. La rencontre s’est appesantie asur le thème « le froid pour le développement socio-économique de l’Afrique ».

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L’association des professionnels et acteurs du froid et de la climatisation (APFC) est une association à but social et non lucratif créée en 2015. Elle regroupe des professionnels, experts, ingénieurs, techniciens, ouvriers qualifiés ainsi que des acteurs industriels, établissements de formation, commerçants de pièces et accessoires entreprises, sociétés et entreprises de vente, d’installation, de maintenance et de distribution d’équipements intervenant dans les domaines du froid et de la climatisation sur l’ensemble du pays.

« Le froid est présent dans la vie quotidienne de chacun d’entre nous. A la maison, dans notre voiture, au bureau, etc., nous nous sentons bien quand il y a la fraîcheur. Mais au-delà de la satisfaction de ces besoins primaires, le froid représente un enjeu économique à l’échelle mondiale et de développement pour les pays du sud », a déclaré Elie Ouédraogo, le président de l’APFC.

Selon les statistiques, 1600 décès par an aux Etats-Unis sont dus à des pathogènes au moins partiellement associés à un contrôle des températures insuffisant. « Par manque de chaîne du froid, les pertes en produits d’origine animale et les racines représentent respectivement 25-30% et 40-50% en développement », a expliqué Elie Ouédraogo.

« Honte mondiale »

Plus loin, il a révélé que « alors que nous nous battons pour réaliser l’autosuffisance alimentaire, il y a dans le même temps des quantités importantes de produits agricoles qui sont jetées à la poubelle. Il suffit de faire un tour actuellement dans les marchés de Ouagadougou pour constater par exemple que des cartons entiers de mangues sont destinées à la consommation animale, parce que pourries ».

Le président de l’APFC a estimé que le froid peut contribuer à combattre cette « honte mondiale ». Il a également pensé que les productions saisonnières comme les légumes et les fruits auraient pu être conservées pour être mises sur le marché durant toute l’année. Et toutes ces pertes pourraient réduire les bénéfices des commerçants et fragiliser économiquement les foyers qui pourraient tirer l’essentiel de leurs revenus de la production ou la commercialisation de ces productions.

Cependant, une chaîne du froid efficace pourrait permettre d’augmenter la durée de vie des produits agricoles entre leur récolte et leur consommation en évitant les pertes, mais aussi de rapprocher les distances entre les lieux de production.

La mise en place d’une chaîne du froid, poursuit le responsable de l’association, permet de conserver les médicaments et autres produits de soins, la qualité des services de communication dépend de la conservation à bonne température des équipements. Il a aussi soutenu que « le froid pèse sur les budgets publics et familiaux ».

Les membres de l’association (APFC) ont invité  l’ensemble de la population à une lutte commune pour réaliser des économies d’énergies afin de protéger l’environnement et sauver la planète.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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