SIO 2019 : Une semaine dédiée aux nouveaux bacheliers pour mieux s’orienter

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Dans la matinée du mardi 9 juillet 2019 à Ouagadougou a eu lieu le lancement officiel de la 4e édition de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation post bac (SNIO) 2019. La cérémonie a été présidée par le Pr Alkassoum Maïga, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI). L’objectif de cette semaine est de fournir aux futurs étudiants ou bacheliers, aux parents et aux professionnels un espace d’information d’échanges et de conseils pour une meilleure orientation des filières.

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En amont, le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) offre un espace d’orientation, d’accompagnement, de conseils et de sensibilisation. Ce centre reste une vitrine d’information, d’aide à l’orientation pour des choix de filières pertinentes et conformes aux aspirations professionnelles des étudiants en général.

Selon la directrice générale du CIOSPB, Dr Lydia Rouamba, après trois éditions, l’évènement a grandi et se développe bien. « A la 1ère édition de la SIO, 18 établissements et structures ont participé et pour cette édition, nous avons une soixantaine de structures et établissements », a-t-elle indiqué.

A l’occasion de cette semaine d’information et d’orientation (SIO), des universités privées et publiques du Burkina Faso, des universités étrangères venues de la Tunisie, de l’Inde et du Maroc, des structures d’aide à l’orientation et le placement des étudiants autres que le CIOSPB ont répondu présent à cet évènement.

« C’est également un bon dispositif pour promouvoir les échanges et la collaboration entre les différentes catégories de l’enseignement mais surtout pour permettre aux nouveaux bacheliers de trouver des réponses à leurs multiples interrogations avant la rentrée universitaire prochaine », a poursuivi la DG du CIOSPB.

Naaba Tigré de Pakala, représentant le Naaba Baongo de Gourcy, parrain de la cérémonie, a expliqué que l’objectif poursuivi par cette semaine est « une belle initiative » car cela permet de « fournir aux futurs étudiants, aux étudiants, aux parents et aux professionnels un espace d’informations, d’échanges et de conseils ».

Pour lui, c’est la preuve que le système éducatif gagne en maturité au fil des années. A en croire le représentant du parrain, pour faire un bon cursus scolaire et universitaire et avoir une bonne carrière professionnelle, il faut avant tout faire une bonne orientation.

« La semaine nationale de l’information et de l’orientation scolaire constitue alors une boussole pour les élèves, les étudiants et les professionnels », ajoute-t-il.
Le Pr. Alkassoum Maïga, ministre en charge de l’enseignement supérieur, a apprécié l’initiative et a affirmé que « ce ministère de l’enseignement supérieur fait œuvre utile en permettant aux gens de ne pas subir des orientations qui ne sont pas désirées. Et donc cette semaine, chacun doit se mettre à la tâche et à l’écoute des techniciens qui sont là pour leur présenter les produits et leur permettre d’avoir la possibilité, d’avoir une orientation juste et voulue ».

A l’entendre, dans le processus de l’enseignement supérieur « il n’y a que la cohabitation entre le public et le privé qui puisse permettre de faire face à ce flux des nouveaux bacheliers qui arrivent. C’est pourquoi également le ministère doit avoir le sens de la responsabilité en faisant en sorte que les privés qui se distinguent comme étant les meilleurs puissent avoir des étudiants qui vont être orientés chez eux ».

C’est aussi une occasion pour Alkassoum Maïga de lancer un appel à la régularisation et à l’harmonisation au régime des études.

« Le ministère s’est chargé d’harmoniser le régime des études en faisant en sorte que les licences soient les mêmes au public et au privé, dans toutes les universités, que les masters également soient gérés de la même façon aussi bien dans le privé que le public », a-t-il fait savoir.

Le ministre en charge de l’enseignement a ajouté que « dans le quota que nous avons pour les bourses, nous faisons en sorte qu’il y ait effectivement des possibilités pour certains d’être à l’extérieur, en sachant que pour aller hors d’Afrique, il n’y a pas de bourses pour celui qui vient d’avoir le baccalauréat. Ils ne peuvent pas aller en France, aux Etats Unis, au Canada avec les bourses nationales par contre on accompagne les gens pour le Sénégal, le Maroc ».

Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24

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