1er Djehouty 6256 : Le nouvel an africain célébré le 19 juillet

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Le 1er Djehouty 6256 du calendrier africain correspond au 19 juillet 2019 du temps grégorien. Et c’est le premier jour de l’an Kamit. Ainsi, à l’instar de la Chine qui célèbre son nouvel an, Deux heures pour Kamita souhaite vulgariser le calendrier africain en célébrant le nouvel an Kamit, le vendredi 19 juillet 2019. L’annonce a été faite le mercredi 17 juillet 2019 par le porte-parole du mouvement, Serge Bayala.

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Depuis quatre ans, le cadre Deux heures pour Kamita, une organisation de la société civile qui promeut le panafricanisme, célèbre le nouvel an africain et fait la promotion du calendrier Kamit, conçu « il y a plus de 6000 ans », rappelle Serge Bayala. « C’est le calendrier le plus précis jamais conçu par une civilisation humaine », poursuit-il.

Quid du calendrier Kamit ?

« Ce calendrier a vu le jour à Kemet (Egypte actuelle) et était rattaché aux cycles de l’étoile Sirius (…) Composé annuellement de 365 jours organisés autour de trois saisons (Akhet, Shemu et Peret) composés à leur tour de 4 mois chacune pour un total de 12 mois dans l’année. Le mois comporte 30 jours divisé en 3 semaines de 10 jours chacune et le jour compte 24 heures. Cela était scientifiquement établi 4236 avant JC ».

Serge Bayala, porte-parole de Deux heures pour Kamita   

Par l’annonce de la célébration du nouvel an africain le 1er Djehouty 6256 (19 juillet 2019), le cadre Deux heures pour Kamita entend rendre populaire cette commémoration en invitant les « Burkinabè à fêter » le nouvel an africain en « famille, dans les quartiers ». Pour marquer l’événement, Deux heures pour Kamita prévoit animer une conférence publique. Dans la même lancée, des artistes musiciens à l’instar de Frère Malkhom, Floby y feront entendre leur voix.                           

Cette année, en ligne avec les objectifs qu’ils se sont fixés, id est vulgariser le calendrier Kamit, les organisateurs ont décrété la journée, fériée. Le 1er Djehouty 6256 (19 juillet 2019) sera ainsi chômé pour les Kamits, indique Serge Bayala. « Nous allons fêter au quartier pour que le voisin se questionne », pour impacter de « façon sérieuse, la conscience populaire ».  

Sur la reconnaissance officielle du calendrier africain par les autorités burkinabè, Serge Bayala informe qu’un travail est fait dans ce sens. « Nous travaillons à ce que ce calendrier soit celui qui sera le plus utilisé au nouveau institutionnel et par les populations (…) Malheureusement, explique-t-il, le gouvernement sympathise. Il lui manque un peu ce courage pour oser affirmer ce calendrier. Mais nous avons de gros espoirs parce que déjà, leur présence physique à ces deux éditions (passées, ndlr) marque, au niveau institutionnel et au niveau étatique, une considération ».  

« … Ce sont les utopistes qui changent le monde »

A écouter le porte-parole de Deux heures pour Kamita, si le mouvement avait les capacités, il y a longtemps il aurait décrété la fin du calendrier grégorien et institué le calendrier Kamit. Le calendrier africain mérite toute sa place. En Afrique du Sud, au Ghana ou en Ethiopie, ce calendrier est déjà vulgarisé, ajoute-t-il. 

« Pour le moment, ça peut apparaître insolite, une chose extrêmement utopique, mais nous nous adorons les utopies. Ce sont les utopistes qui changent le monde. Nous voulons changer le monde, voilà pourquoi nous croyons aux utopies (…) Le jeune, s’il ne rêve pas assez, c’est qu’il a déjà vieilli dans son corps », rapporte Serge Bayala pour préciser le sens du combat de Deux heures pour Kamita.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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