Burkina : « L’opération de retrait des enfants et des femmes se déroule bien » (Laurence Ilboudo)

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La Ministre de la Femme, de la solidarité nationale de la famille et de l’action humanitaire, Hélène Marie Ilboudo, a ce mardi 23 juillet 2019 procédé à la remise de matériels et de fonds de roulement au profit de 63 femmes retirées de la rue. C’était au Centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre à Ouagadougou.

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Cette cérémonie deuxième du genre intervient après la formation en gestion d’activités génératrices de revenus. En effet explique la ministre de la femme Hélène Ilboudo, à ce jour,   ce sont 214 femmes qui ont été retirées de la rue accompagnées de 333 enfants.

Pour leur assurer une meilleure autonomisation financière, une première vague de 63 femmes ont été formées, équipées et installées dans diverses activités génératrices de revenus. Aujourd’hui encore, c’est un autre groupe de 63 femmes qui reçoivent également du matériel et des fonds de roulement pour réaliser leurs micro-entreprises.

« Au total, ce sont 126 femmes qui ont adhéré au programme de reconversion qui quittent la rue et avec elles, 211 enfants. L’opération de retrait des enfants et des femmes se déroule bien et connait des résultats concrets. Mieux, je dirai qu’elle est un succès», se réjouit la ministre de la solidarité.

Cet appui aux bénéficiaires de ce jour, d’une valeur de 10 635 975 F CFA, est constitué de fonds de roulements d’une valeur de 4 687 000 F CFA, et de kits composés de 63 kits d’aviculture traditionnelle, 1 kit de tissage de Faso Dan Fani, une machine à coudre, 16 petits ruminants pour l’embouche, un kit de saponification, 9 kits de restauration.

Tout en exhortant les femmes retirées de la rue au travail, à l’engagement et à la détermination à réussir, la ministre Laurence Ilboudo, a souligné qu’ils vont « toujours » les accompagner afin qu’elles puissent être actrices de développement.

« Nous avons négocié avec elles, pour qu’elles puissent être intégrées ce centre (Ndlr, Centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre). Elles sont restées un à deux mois afin d’être sensibilisées. Elles ont eu des entretiens avec des psychologues (…). Au début parfois, c’était difficile parce qu’elles voulaient sortir, elles se croyaient en prison (…). A l’issue de cela, nous avons initié des formations et nous les accompagnons pour avoir une autonomisation équilibrée », relate la ministre.

La représentante des femmes de la rue, Alimata Zanré a indiqué que ses sœurs et elles mettront à profit la formation qu’elles ont reçue, et avec les kits et fonds de roulement, elles pourront se prendre en charge et subvenir aux besoins de leurs familles. Et mieux, elles seront des représentantes de la ministre auprès des autres femmes qui hésitent à quitter définitivement la rue.

Irmine KINDA

Burkina24

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