Tabaski : L’imam Mohamadi Tiemtoré lance un appel à agir pour les déplacés

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Agir par « solidarité avec les personnes qui sont éprouvées par les questions sécuritaires, qui ont quitté leur domicile, leur lieu de vie pour se retrouver dans des centres d’accueil ». Tel a été en substance le message de l’imam El Hadj Mohamadi Tiemtoré à l’occasion de la prière marquant la célébration de l’Aïd El Kébir ce dimanche 11 août 2019 à la place de la Nation de Ouagadougou.

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Le message de l’imam Mohamadi Tiemtoré lors de son prêche a porté sur la « cohésion, la fraternité et la solidarité avec les personnes qui sont éprouvées par les questions sécuritaires, qui ont quitté leur domicile, leur lieu de vie pour se retrouver dans des centres d’accueil ».

Et s’il a « beaucoup insisté » là-dessus, explique El Hadj Ahmadé Nour Guenda du comité d’organisation, c’est parce que l’Aïd El Kébir symbolise une fête de la soumission. Une « soumission à Dieu » qui induit, selon lui, l’amour pour son prochain et qui invite à agir pour les personnes en situation de vulnérabilité afin qu’elles puissent vivre comme si elles n’avaient pas quitté leur domicile sous couvert de menace pour leur vie.

Convaincu que « ce qui appartient au marigot, appartient au caïman », le cardinal Philippe Ouédraogo a fait le déplacement de la place de la nation pour assister à la prière de ses frères et sœurs musulmans qui célèbrent ce dimanche la Tabaski.

« Ensemble, faisons quelque chose pour retrouver la paix, la quiétude pour un vivre-ensemble fraternel et harmonieux »

« On dit la fête du Mouton mais c’est le sacrifice d’Abraham. Dans la Bible, nous avons la même scène. Pour eux, Abraham devait sacrifier son fils Ismaël. Nous, c’est Isaac. Mais c’est le même sacrifice. C’est vraiment un témoignage de foi », a relevé l’archevêque métropolitain de Ouagadougou.

La lecture que retient le cardinal Philippe Ouédraogo du remplacement d’Ismaël par un mouton, c’est « le respect de la vie ». Face à la barbarie humaine, le message que retient l’archevêque métropolitain du « sacrifice d’Abraham », se résume en une interrogation : « comment – en tant que croyants musulmans, chrétiens – nous pouvons respecter la vie (afin) qu’au Burkina Faso, il n’y ait plus de tueries, il n’y ait plus tant d’assassinat, que les populations vivent dans la quiétude ? ».

Pour lui, cet « appel pour tous » recommande que tous ensemble, les Burkinabè « [fassent] quelque chose pour retrouver la paix, la quiétude pour un vivre-ensemble fraternel et harmonieux ». 

Le chef de l’exécutif Christophe Joseph Marie Dabiré a lui aussi fait le déplacement de la place de la nation. Sa présence sur les lieux, dit-il, constitue la manifestation de « tout l’intérêt que le gouvernement apporte à toutes les actions que les communautés religieuses développent pour qu’ensemble nous puissions retrouver la cohésion sociale et pour que la paix revienne afin que nous puissions continuer à travailler pour le développement économique et social et pour le recul de la pauvreté dans notre pays ».

Oui Koueta

Burkina24

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